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Une ville, une histoire
Le saint accoucheur du bey (3e partie)
Publié dans Info Soir le 07 - 04 - 2005

Résumé de la 2e partie Sidi M?hammed el-Boukhari punit le bey qui a voulu l?humilier, en le faisant accoucher d?un chiot et de deux ?ufs. Le bey cherche à se faire pardonner.
Le bey fait venir les architectes et les ouvriers qu?il peut trouver et leur ordonne de construire une belle mosquée. Il ne lésine pas sur les moyens : il fait apporter la plus belle pierre, il fait travailler les ouvriers matin et soir par équipes?
L?édifice est près d?être achevé quand, brusquement, il s?écroule. Le bey est en colère contre les ouvriers.
? Vous n?avez pas correctement fait votre travail ! s?écrie-t-il
? Nous avons procédé comme nous procédons d?habitude, disent les ouvriers effrayés. Nous avons procédé selon les plans qu?on nous a donnés, nous n?avons commis aucune erreur ni fait preuve d?aucune négligence !
Ils se remettent à la tâche, s?appliquant encore plus : les contremaîtres surveillent étroitement les travaux, en vain. La mosquée est sur le point d?être terminée quand elle s?effondre encore.
Que se passe-t-il donc ? Les ouvriers recrutés n?en sont pas à leur premier travail, de plus, s?ils se sont trompés une première fois, ils se sont appliqués la seconde. Le bey n?abandonne pas la partie. Le terrain déblayé des gravats, le travail reprend. C?est de nouveau l?échec : la mosquée s?écroule pour la troisième fois !
Le bey se demande si Sidi M?hammed el- Boukhari n?est pas derrière ces effondrements successifs. Peut-être ne veut-il pas de ce cadeau.
Il fait donc une quatrième tentative ? une année est passée depuis le début des travaux ? et au moment où la mosquée est sur le point d?être achevée, il annonce son départ pour le lendemain. Inutile d?assister à un autre échec !
«Je suis resté assez longtemps ici, dit-il, mes tâches m?appellent ailleurs !»
Tant pis pour le saint : s?il ne veut pas de sa mosquée, il ne l?aura pas !
Il procède donc aux préparatifs et, le lendemain de bonne heure, il se retire avec ses troupes, laissant la mosquée inachevée. Miracle : la mosquée s?achève toute seule et, bien entendu, elle ne tombe pas. Tout le monde a compris alors que c?est le saint homme qui est à l?origine de ce miracle. Ce premier prodige vaudra à Sidi M?hammed el-Boukhari le surnom de wallâd el-bey (celui qui fait accoucher le bey) et bennay rouh?ou, (celui qui se construit lui-même), c?est-à-dire qui a construit son mausolée par ses seules invocations. Sidi M?hammed el-Boukhari n?avait pas de confrérie, mais il dispensait des cours à tous ceux qui voulaient profiter de ses lumières. Il incitait les gens au bien et à l?humilité, il réglait les conflits à l?amiable, invitant les gens au pardon mutuel, promettant les plus belles récompenses ici-bas et dans l?au-delà à tous ceux qui adoraient le Seigneur Très Haut avec ferveur et humilité. Il aimait la compagnie des sages et des humbles. On rapporte qu?il avait le don de communiquer à distance avec les personnes de son choix. C?est ainsi que, presque chaque jour, il se rendait sur un rocher du Titteri et, de là, il «discutait» avec un autre saint, Sidi Ahmed Benyoucef qui, lui, était sur un rocher du Zaccar, à plusieurs dizaines de kilomètres de là ! (à suivre...)


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