Les éléments de la division Centre de la Police judiciaire (PJ) d?Alger, ont arrêté l?auteur d?un meurtre à l?arme blanche qui a eu lieu le 4 mars dernier. Tout a commencé au cabaret El-Djamila (La Madrague), où a eu lieu la rencontre de la victime, un homme âgé de 46 ans, avec celui qui allait devenir son assassin, un jeune homme de 19 ans qui se faisait appeler Azeddine la Camora. Se faisant passer pour un homosexuel, la Camora convient avec sa victime d?un rendez-vous en tête-à-tête pour le lendemain sur la côte algéroise. Le lendemain, accompagnée d?un ami Z. N., âgé de 42 ans, la victime est repartie au cabaret où elle retrouvera la Camora. Ils ont passé la soirée ensemble. Au bout d?un moment, Z. N., fatigué et sous l?effet de la quantité d?alcool consommée, a regagné le véhicule appartenant à la victime pour se reposer, laissant celle-ci avec son compagnon. Il s?est aussitôt endormi et lorsqu?il s?est réveillé, il était étonné de se retrouver au parking de la rue Balsani à Hussein Dey, alors que son ami avait disparu. A ce moment, il a été surpris par un agresseur qui lui asséna un coup de couteau à la cuisse droite, avant de prendre la fuite. Z. N. s?est donc rapproché, vers 3h 30, de la sûreté urbaine d?Hussein Dey pour signaler son agression et la disparition de son ami, propriétaire du véhicule. C?est entre 8h et 9h que les services de la sûreté urbaine d?Hussein Dey ont retrouvé, gisant dans une mare de sang, la victime poignardée 70 fois. Il avait en sa possession les papiers du véhicule ainsi que les clés et la somme de 200 DA. La victime a été identifiée par son ami. En fait, l?assassin voulait voler la voiture et comme la victime l?en a empêché, il l?a alors assassinée et laissée à l?endroit où elle a été retrouvée, au niveau de l?échangeur menant de Lafarges à Drid-Hocine. L?assassin, identifié et arrêté le même jour, a avoué son crime. Il a agi seul et a déjà fait l?objet de cinq plaintes enregistrées contre lui au niveau de la sûreté d?Hussein Dey pour agressions et vols. En revanche, c?était là son premier meurtre. Pour se défendre, il clamait, lors de son arrestation, ses vêtements maculés de sang : «J?ai défendu mon honneur». Il a été placé sous mandat de dépôt.