Un fort séisme, d'une magnitude de 6,1 degrés sur l'échelle ouverte de Richter, a secoué, ce lundi matin, la région de Tokyo, perturbant la circulation des trains, mais sans faire de victimes ni de dégâts majeurs. Il est le plus puissant à ébranler la capitale du Japon depuis une secousse de la même magnitude en juin 2000 et vient rappeler aux Tokyoïtes que la mégapole peut être touchée à n'importe quel moment par un tremblement de terre de grande ampleur. Le séisme s'est produit à 07h 22 (22h 22 GMT dimanche), son hypocentre étant situé à 52 km sous la terre, dans la préfecture de Chiba, à une centaine de kilomètres à l'est de la capitale, a précisé la météorologie. Aucune alerte au tsunami n'a été déclenchée. L'agence météorologique a écarté la possibilité de fortes répliques. Toutefois, «d'autres secousses pourraient survenir à partir de maintenant, mais nous pensons que la possibilité d'un tremblement de terre qui provoquerait d'importants dégâts est très petite», ont déclaré des sismologues japonais. La secousse a été longuement ressentie à Tokyo et dans ses environs. Des TGV ont été retardés et plusieurs trains de banlieue ont dû s'arrêter par mesure de précaution. Certains passagers coincés ont débarqué en pleine nature. Les opérations de l'aéroport international de Tokyo-Narita ont repris normalement après une brève interruption. La vitesse a été réduite sur certaines autoroutes et la centrale nucléaire de la préfecture voisine d'Ibakari n'a pas été affectée. L'Archipel enregistre environ 20% des tremblements de terre les plus violents dans le monde.