La salle Ibn Khaldoun a abrité, hier, mardi, un gala animé par des troupes folkloriques représentant les différentes cultures des peuples du grand désert, en présence de Chérif Rahmani, ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, président de la fondation Déserts du monde. Ces troupes viennent des pays subsahariens (Mali, Gambie et Sénégal), aux côtés de troupes folkloriques représentant les différentes régions du grand désert algérien, en attendant l'arrivée des autres troupes aujourd?hui, et ce, pour rejoindre la délégation algérienne devant s'envoler pour Dubaï, qui abritera, du 16 au 22 avril, le 2e festival des cultures et des civilisations des peuples des déserts. Le public a constaté la ressemblance entre la musique, les mélodies, les costumes et les instruments de musique des troupes folkloriques africaines et celles des tribus et de régions du grand désert algérien. La culture mise en relief par la troupe de Tombouctou (Mali) est un prolongement de la culture targuie du Sud algérien, notamment de par les chants féminins qui la caractérisent. La musique de la troupe Baroud et Carabila, originaire de Ghardaïa se veut un métissage des cultures arabe et africaine, avec ses rythmes cadencés et ses danses collectives. L'Algérie prendra part à la manifestation de Dubaï avec une importante délégation, car étant le pays qui abrite le siège de cette fondation mondiale. Les troupes folkloriques constituent une partie importante de cette délégation, représentant les régions de Ghardaïa, de Tamanrasset, d'Adrar, de Bordj Badji Mokhtar, de Djelfa et d'El-Oued.