Le festival sera sanctionné par une déclaration. Une rencontre internationale est prévue prochainement par l'Unesco. La deuxième édition du Festival des Déserts du monde, qui se tient à Dubaï (Emirats arabes unis) depuis hier, et ce, jusqu'au 22 du mois en cours, a été marquée par la présence de Abdelaziz Bouteflika invité et président d'honneur de la Fondation Déserts du monde. Une manifestation d'envergure qui se veut dans un climat de fête animée par plusieurs nationalités venues d'Amérique, du Maroc, du Sénégal, de la Mongolie, de l'Australie et du Brésil pour faire partager leur culture et leur souci de protéger leur désert. Un héritage défendu également par de nombreux ministres de l'Environnement et du Tourisme conviés par la Fondation Déserts du monde, présidée par Chérif Rahmani, ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, et l'organisation émiratie Zayed International Peace. Une conférence a été consacrée au développement durable des déserts. Une rencontre durant laquelle ils ont débattu l'avant-projet d'une charte pour la lutte contre la désertification à soumettre aux experts avant d'être adoptée par les chefs d'Etat. Les Nations unies, pour leur part, ont consacré 16 millions de dollars pour la lutte contre la détérioration du sol dans le cadre de l'année 2006, décrétée année internationale des déserts et de la désertification. C'est du moins ce qu'a déclaré le représentant des Nations unies qui a affirmé que le désert n'est pas uniquement du sable, mais un habitat pour des êtres humains, des animaux et de la végétation qu'il faut absolument protéger. “La communauté européenne s'engage à réaliser les objectifs de la Fondation Déserts du monde”, dira-t-il en rappelant que c'est au conseil exécutif que revient l'initiative de déclarer l'année 2006, année internationale des déserts et de la désertification pour laquelle Chérif Rahmani a été désigné par Kofi Annan, SG de l'ONU, ambassadeur. “À travers ce festival, nous cherchons à atteindre divers objectifs par le biais de l'élaboration d'une stratégie commune à cristalliser dans une charte”, a déclaré M. Rahmani et d'énoncer le préambule de ce document qui ne fait que réaffirmer les objectifs des Nations unies formulés dans des conventions internationales. “La lutte contre la désertification a connu un long chemin depuis l'adoption de la première déclaration à Paris (France) en 1994 et constitue encore aujourd'hui un défi pour tous les peuples”, a insisté Chérif Rahmani qui a précisé que cette rencontre sera sanctionnée par une déclaration. Une conférence internationale est également prévue prochainement par les Nations unies avec l'Unesco sur la lutte contre la désertification. N. S.