MM. Chérif Rahmani, président de la Fondation Déserts du Monde, et Benfahd, président de la Fondation Zayed International price for the environnement ont signé, hier, le jumelage des deux institutions. Après Timimoun (sud de l'Algérie) où s'est déroulée, l'année dernière, la première édition du Festival des civilisations et cultures des peuples des déserts, c'est au tour de Dubaï (Emirats arabes unis) d'être l'hôte, en avril prochain, d'imminentes personnalités politiques, littéraires, culturelles, scientifiques et artistiques. C'est du moins, ce qui a été annoncé, hier, par Chérif Rahmani, ministre de l'Environnement et de l'Aménagement du Territoire en sa qualité surtout de président de la Fondation Déserts du monde lors de la conférence internationale organisée, hier, à l'hôtel El-Djazaïr. L'occasion pour Chérif Rahmani d'annoncer le jumelage entre son institution et la Fondation Zayed international price for the environnement, présidée par le Dr Mohamed Ahmed Benfahd. L'opportunité, selon le ministre, de se lier en réseaux et de s'engager à donner une impulsion forte à la société civile et une place plus grande aux opinions publiques dans la gestion des affaires internationales et ce, dans les pays ayant en partage les déserts. “Deux ans auparavant, les ministres de l'environnement, réunis à Nairobi, ont décrété que l'année 2006 sera celle des Déserts du monde. Aussi, les Nations unies ont demandé à tous les pays de favoriser la politique de l'environnement, notamment à travers l'organisation de festivals et en menant des projets d'investissement à même de lutter contre la pauvreté. Pour superviser tout cela, Koffi Anan, secrétaire général de l'ONU, devra installer, dans les prochains jours, un représentant”, a déclaré Chérif Rahmani au cours de son intervention axée, par ailleurs, sur l'effort indéniable fourni par les Emirats arabes unis. “Ce festival sera, pour ce pays, l'occasion propice de renforcer cette image à la fois d'ouverture et d'enracinement culturel et communiquera le message précieux d'une ville du désert qui, hormis ses richesses pétrolières, a réussi à s'imposer à travers ses compétences et sa technologie pour développer une ressource inépuisable telle que le tourisme”, dira Rahmani qui sans cesse reviendra sur la dimension scientifique que peut revêtir ce genre d'événements d'envergure. Raison pour laquelle Chérif Rahmani annoncera la participation des européens qui, selon lui, considèrent le désert comme un patrimoine de l'humanité. N. S.