Parmi tous les entraîneurs qui ont eu à exercer dans notre pays, un seul a pu résister à la phobie de «changer pour? changer» de nos présidents. Il s?agit de l?Irakien Ameur Djamil, qui a atterri au CA Batna au début des années 1990 et n?a plus changé de club en Algérie, contrairement au Palestinien Hadj Mansour. Ce dernier, pour rappel, est devenu un véritable globe-trotter après avoir drivé par le passé plusieurs équipes algériennes, entre autres l?USMB, l?USMA, l?USMH, l?ESS, l?USC, etc. Pour sa part, Ameur Djamil, qui est dans notre pays depuis presqu?une décennie, est incontestablement le coach étranger qui a connu le plus de stabilité ces dernières années. Il est même en train de ravir la palme à pas mal d?entraîneurs algériens, dont le record est toujours détenu par le duo Khalef-Ziwotko.