Jetable n L?entraîneur de l?ES Sétif, Hadj Mansour, vient de quitter son poste et c?est Rachid Belhout, venu de Belgique, qui prend sa place. L?Entente du président Serrar en est à son troisième coach avant même la fin de la phase aller. Si le CS Constantine a consommé cinq entraîneurs en douze mois (Bracci, Nedjar, Slimani, Hadj Mansour et Mehdaoui) sans compter l?intérim assuré par Haniched et Merahi, l?Entente de Sétif vient d?égaler ce triste record (Khalfa, Révelli, Zekri, Hadj Mansour et Belhout) en réussissant à mettre sur le banc trois techniciens en l?espace de treize journées. Ce qui porte à treize déjà le nombre de changements au niveau de dix clubs de la Nationale Une, où seuls le MCA (Nouzaret), l?ASO (Amrani), le WAT (Medjadj), le CAB (Ameur Djamil), le CRB (Belayachi) et le PAC (Bouhellal et Abdelaziz) n?ont pas encore touché à leurs staffs respectifs. La palme revient évidemment à l?ASO et au PAC dont les staffs en sont à leur troisième saison consécutive d?où les résultats probants de ces deux clubs : les Chélifiens troisièmes et les Pacistes quatrièmes. Par ailleurs, certains changements ont été salutaires comme ceux de la JSK, où la venue de Jean-Yves Chay, qui remplaça au pied levé le Belge Taelman, a recadré l?équipe et l?a remise sur le chemin du succès, et du CA Bordj Bou-Arréridj, avec un retour à la maison plutôt bénéfique de Hocine Zekri. Il y a ceux dont la mission s?annonce plus que délicate, comme Mouassa à l?USM Blida, qui n?a pas caché ses sentiments sur le travail entrepris par son prédécesseur le Brésilien Rubym parti sans avertir, ou Drid au MC Oran dont l?équipe a été décimée par les départs et les mauvais résultats du début de saison occupant la place de lanterne rouge. Il y a aussi ceux qui se cherchent encore comme Mehdaoui, qui n?a récolté qu?une seule victoire depuis son arrivée sur le banc du CS Constantine, de même pour Guendouz à l?US Biskra et Anghelescu qui court derrière un premier succès avec le NA Hussein Dey. Djamel Menad, qui a atterri à l?USM Annaba en remplacement de Charef, et Robert Nouzaret, le fantasque coach du MC Alger, alternent le bon et le moins bon. Reste Rachid Belhout, le nouvel entraîneur de l?Entente, qui a comme mission de justifier les milliards investis par Serrar en relançant une machine grippée jusqu?à maintenant et enfin l?Irakien Ameur Djamil qui, malgré le petit budget dont bénéficie le club batnéen, continue de faire du bon boulot en maintenant l?équipe dans la première moitié du tableau.