Cycle L?araignée, qui utilise une toile gluante dont elle se sert pour attraper ses proies, est elle-même la proie d?un prédateur redoutable, quoique plus petit qu?elle. Il s?agit de la guêpe. Celle-ci est constamment à sa poursuite et, dès qu?elle la surprend, elle la pique de son dard, la paralyse de son venin pour la dévorer. Mais quand la guêpe est rassasiée, elle ne mange pas immédiatement sa proie. Elle la prend, encore engourdie, la cache dans un trou qu?elle a aménagé à cet effet et vient, à chaque fois, prélever une portion de l?animal? encore vivant ! Le trou est une sorte de garde-manger : l?araignée conserve le plus longtemps possible vivante l?araignée, en ne s?attaquant pas aux organes vitaux. Ainsi, elle a de la chair fraîche à volonté ! A force d?être victime de ce prédateur à la fois intelligent et cruel, l?araignée a développé un système de défense en tissant autour d?elle des toiles. Mais comme des guêpes de petite taille parviennent à passer à travers les mailles du filet, les araignées fuient leurs toiles et se cachent derrière les feuilles des arbres. Et, pour ne pas être surprises, les arachnides disposent, près des toiles, des sortes de systèmes d?alarme : de minces fils, disposés de toutes parts, que la guêpe ne manque pas de frôler. Surprise par cet obstacle, la guêpe s?arrête un court instant ; l?araignée, avertie par le bruit, prend aussitôt la fuite ! D?autres araignées, au lieu de tisser une toile conventionnelle, la confectionnent en forme de dé à coudre qu?elles ferment à l?extrémité. Bien cachées dans cet abri, elles deviennent inaccessibles aux guêpes qui, de guerre lasse, s?en vont. D?autres araignées encore, au lieu de tisser des toiles, préfèrent creuser des trous dans le sol. Elles disposent au-dessus de l?entrée un fil poisseux, qui fonctionne comme un piège. L?insecte qui essaye de s?y introduire tombe dans le trou où l?araignée «l?accueille»?