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Une ville, une histoire
Saint Augustin, fils de Tagaste (3e partie)
Publié dans Info Soir le 21 - 04 - 2005

Résumé de la 2e partie Le petit Augustin apprend à lire et à écrire. Il se plaint de ses maîtres qui le battent, mais c?est un élève dissipé qui ne pense qu?à s?amuser?
Augustin parle de coups, mais dans un autre passage, il évoque les chevalets et les ongles de fer, véritables instruments de torture, en usage par exemple dans les prisons, que l?on utilisait pour punir les enfants récalcitrants.
Augustin cherchait refuge auprès de ses parents, se plaignant des sévices qu?on lui faisait subir. Mais ses parents, au lieu de prendre sa défense auprès des maîtres tortionnaires, encourageaient ceux-ci à le châtier davantage. C?était pour son bien !
C?est pour son bien encore qu?on va lui ordonner de s?adonner tout le temps aux études, de ne pas jouer à la balle (jeu préféré des enfants de l?époque), de ne pas aller avec les autres enfants. Mais le jeune garçon n?avait cure des interdictions : dès qu?il pouvait tromper la vigilance de ses parents, il allait jouer avec les garnements de son âge, délaissant les études.
«Ô Seigneur mon Dieu, écrit-il dans Les Confessions, je péchais en faisant le contraire de ce que les parents et maîtres prescrivaient? Je désobéissais non pas par préférence du mieux, mais par amour du jeu, aimant dans les championnats l?altière victoire, aimant aussi, pour en éprouver une démangeaison plus cuisante, à me frotter les oreilles aux sornettes menteuses?»
Et déjà, il se tournait vers les jeux des grandes personnes, jeux qui n?étaient pas faits pour son âge, mais qui le fascinaient?
C?était à l?époque un enfant chétif qui était souvent malade. Un jour, même, il est pris par une forte fièvre et souffre de douleurs au ventre. Il est couché et gémit doucement, à bout de forces. Il s?agissait, sans doute, d?une entérite, mal généralement fatal, à l?époque, et tout le monde croit le petit perdu.
Monique, qui le veille, se met à genoux devant le petit lit, joint les mains et s?écrie : «Ô Seigneur, ne me prends pas mon petit garçon, sauve-le !»
Quelques instants après, la fièvre tombe, les douleurs s?apaisent et l?enfant s?endort d?un sommeil paisible.
? C?est un miracle, dit Monique à son époux, Patricius. Laisse-moi le baptiser !
? Pas question, dit l?homme, je veux élever mon fils dans la religion impériale !
? C?est Dieu qui l?a sauvé !, dit Monique.
? Pourquoi le privilège reviendrait-il au dieu des chrétiens ? Mes dieux, que j?ai priés, sont également puissants?
Monique va insister, mais peine perdue, Patricius, qui aime pourtant sa femme, va tenir bon.
Quand Augustin sera plus grand, donc en âge de comprendre, Monique tentera de le convertir et, cette fois, c?est lui qui refuse le christianisme, avec sa rigueur morale, ne convenant pas à son caractère passionné et porté vers les plaisirs. Il reste donc païen, du moins durant son enfance et une partie de sa jeunesse.
Cependant, il continue à apprendre les lettres auprès de maîtres toujours exigeants et brutaux.
Ce premier apprentissage achevé, on l?envoie à Madaure (actuelle M?daourouch) pour continuer ses études. (à suivre...)


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