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Histoires vraies
Chicago-sur-Loire (6e partie)
Publié dans Info Soir le 29 - 04 - 2005

Résumé de la 5e partie Les accusés ne sont visiblement que des comparses qui regrettent amèrement de s?être laissé entraîner dans une sale affaire.
Avant l'arrivée des Bretons, Jean-Claude distribue les armes à ses hommes. Ce sont des fusils et des armes de poing redoutables, parmi lesquels un Riot Gun Remington de calibre 12, servant à la chasse à l'éléphant. Cette dernière arme sera au centre des débats, car c'est elle qui a tué et blessé.
Ensuite, tout le monde se cache dans l'entrepôt d'Edouard. Vers minuit, alerte ! Une voiture de gendarmerie arrive, intriguée par la lumière. Mais Edouard sort et rassure les gendarmes. Enfin, peu après deux heures, les deux Bretons arrivent. Ils discutent avec Edouard, le seul qui se montre, les autres restant cachés. Guy fait alors tomber son trousseau de clés et, en se baissant pour le ramasser, voit les pieds d'un des hommes de main derrière un stock de vêtements.
A partir de là, on entre dans la confusion. Tous ceux recrutés par Edouard sortent de leur cachette. Enervement, panique : qui tire le premier ? Impossible de le savoir.
«J'ai tiré en hauteur à un mètre quatre-vingts», affirme Hervé.
Toujours est-il que son coup de feu fait la première victime, Jean-Claude, touché à la tête. Il est tué sur le coup : la balle a coupé en deux la boîte crânienne. Dans l'échange qui suit, les deux Bretons sont blessés. Ils s'enfuient, poursuivis par leurs adversaires. Guy, dont la carabine s'est enrayée, s'en sert comme d'une canne.
Reste à savoir qui a tué, avec le Riot Gun, Gilles, resté dehors près de sa voiture. Les enquêteurs soutiennent que c'est Patrick, mais ce dernier se défend comme un beau diable et accuse un de ses complices, Michel, qui, bien sûr, le charge à son tour.
L'audition des experts ne permet pas de trancher. «Nous ne pouvons rien affirmer définitivement, même après avoir utilisé le laser, lors de la reconstitution, pour mieux cibler les trajectoires. Nos études scientifiques nous permettent seulement de dire que, ce soir-là, on a tiré avec les cartouches les plus puissantes qui existent sur le marché européen.»
L'auteur du coup de feu mortel est pourtant dans ce box. Qui ? Pour en décider, les jurés n'auront d'autre ressource que de faire appel à leur intime conviction...
Mercredi 17 juin 1992 : l'heure du réquisitoire est arrivée. L'atmosphère est tendue, tant à cause de la durée du procès, de l'incertitude de son issue, que de l'impressionnant déploiement policier.
L'avocat général annonce d'emblée : «Je vais requérir des peines sévères.»
Et il a la tâche difficile de fixer le degré de responsabilité de chacun. Il est sévère avec Edouard. Tout part de lui, vient de lui et aboutit à lui. L'impayé de cinq cent mille francs a été un choc financier et psychologique pour des gens issus du monde rural, où le respect de la parole donnée est un impératif.
Mais il se tourne alors vers la veuve de Gilles : «Face aux procédés inélégants d'Edouard M., pourquoi avoir choisi les voies douteuses au lieu des voies du droit ?»
La veuve de l'industriel breton éclate en sanglots et l'avocat général requiert contre elle cinq ans de prison, dont trois avec sursis, tandis qu'il demande huit ans fermes pour Edouard. (à suivre...)


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