Situation Un espace vert d?une superficie de plus de 180 hectares, au pied de l?Atlas blidéen, abrite, depuis près de 25 ans, un vaste pôle pluridisciplinaire : l?université Saâd-Dahleb. Constituée par deux campus regroupant sept facultés, une annexe et une station expérimentale, l?université Saâd-Dahleb rassemble toutes les disciplines, dont une spécialité unique au niveau national et même au niveau du Maghreb et de l?Afrique : l?aéronautique. Elle compte, aujourd?hui ? outre des Algériens, des ressortissants de différentes nationalités arabes et africaines ? 40 000 étudiants, dont 1 347 en postgraduation et 650 en Capa. Les étudiants sont encadrés par 1 123 enseignants permanents et 1 200 vacataires et associés, ainsi que par des chercheurs dans différents domaines. 20 associations, dont 9 organisations estudiantines agréées, représentent les étudiants dans les activités syndicales, culturelles et sportives. «Après trois grandes phases de structuration, ce n?est qu?en 1998 que ce complexe universitaire s?est érigé en université avec la création d?autres spécialités», déclare M. Senouci, vice-recteur chargé de la pédagogie. L?université a connu une mutation rapide, commençant par les sciences technologiques, allant aux sciences sociales, humaines, économiques, médicales, les langues vivantes et l?agroalimentaire. «Quarante postes de travail ont déjà été acquis par les majors de promotion à travers trois entreprises de la région de Blida», selon Mouloud Belkadi, conseiller auprès du rectorat et chef de cabinet. Selon M. Senouci, le taux de réussite, à Saâd-Dahleb, est très important ; le bilan pédagogique fait état d?un taux de 71,96% pour l?année universitaire précédente (2003/2004). Pour en revenir à l?aéronautique, c?est une formation de cycle long, comptant 200 étudiants en première année. Les meilleurs élèves pourraient bénéficier de formations complémentaires dans les plus grandes écoles mondiales d?aéronautique. «La filière de l?aéronautique est très convoitée par les étudiants», affirme M. Senouci. Outre la maintenance aéronautique, les futurs ingénieurs et techniciens supérieurs, encadrés par des enseignants de haut niveau, travaillent dans des laboratoires modernes, équipés de matériel de haute technologie, où ils étudient, outre la maintenance, la navigation aérienne et les télécommunications en relation avec la spécialité. A l?université Saâd-Dahleb, les sciences de l?ingénieur ont aussi une spécificité particulière dans la filière «génie rural», une formation unique en Algérie, qui traite les problèmes liés à l?électrification mécanique du sol, l?hydraulique et le traitement des eaux.