Statut Le premier responsable de cette équipe boufarikoise nous parle de son expérience à la tête de ce club, mais aussi de ses perspectives. InfoSoir : Tout d?abord, comment êtes-vous venu au FCB ? M. Doucène : Vous savez, le FC Boufarik est ma seconde famille. J?aime beaucoup le sport, et c?est pour cela que je voulais m?investir dans ce domaine. C?est de cette manière que j?ai atterri au club, étant un membre fondateur, puis président depuis 1994. Avec à la clé un palmarès des plus impressionnants ? Effectivement et vous l?avez bien remarqué, le FCB est le club le plus titré du pays. C?est l?équipe «référence» dans le basket-ball sur fauteuils roulants. Sans trop nous vanter, je dirai que la notoriété de notre équipe a dépassé nos frontières. A quoi sont dues vos performances ? Il n?y a pas de recette miracle pour cela. Car c?est dû essentiellement au travail, au sérieux, à l?organisation et à la discipline. Apparemment, vous êtes aussi un adepte de la stabilité. Absolument. Mieux encore, je dirai que la stabilité est un facteur prépondérant pour la réussite d?une entreprise. Juste après ma prise en main du club, j?ai ramené un technicien supérieur en sport et spécialiste en basket-ball. Le jour de l?entrevue, je lui avais signifié clairement que je voulais une grande équipe. Il m?avait alors rétorqué qu?une grande équipe impliquait forcément de gros moyens. Je remercie au passage, l?entraîneur Meddour qui a effectué un énorme travail sur le plan technique, puisque les résultats ne se sont pas fait attendre. C?est un travail de longue haleine et de tout le groupe qui mérite tous les égards. Qu?en est-il de la subvention ? Elle nous vient de la DJS de la wilaya de Blida, que nous tenons vivement à remercier. Notre subvention varie entre 40 et 70 millions de centimes, alors que les besoins du club sont largement au-dessus de ce montant. Avez-vous des sponsors pour combler le manque de moyens dont vous parlez ? Vous savez, je vais peut-être vous surprendre en vous disant que malgré les dizaines d?entreprises industrielles qui existent dans La Mitidja, hormis la société Etterkib, filiale de Sonelgaz, qui nous sponsorise, aucune autre ne s?est manifestée pour nous aider et ce en dépit de nos nombreuses sollicitations. Techniquement, comment arrivez-vous à évaluer la marge de progression de votre équipe ? D?abord par les performances enregistrées, ensuite par le fait que plusieurs de nos joueurs sont sollicités par des clubs étrangers. Je cite à titre d?exemple le capitaine Aït Ahmed Allel qui a été contacté par des clubs étrangers. Il y a aussi le jeune Nabil Gueddoune qui est convoité par Lyon. Cela nous fait grandement honneur et nous encourage à bien faire. Avez-vous d?autres préoccupations dont nous n?avons pas parlé ? Oui, vous me donnez l?occasion de soulever le problème de nos jeunes qui ne travaillent pas. Ils ont une situation sociale qui ne les avantage guère. Je lance un appel aux autorités locales et de wilaya afin de trouver à ces jeunes un travail d?autant plus qu?ils ont honoré l?Algérie. Pour ma part, je me battrai corps et âme pour avoir un maximum de sponsors pour leur augmenter leurs indemnités. Je remercie l?APW de Blida qui nous a débloqué la situation pour nous permettre de participer à un grand tournoi international au Maroc à partir du 23 mai prochain. Je rends également hommage à tous ceux qui nous ont soutenus moralement et matériellement et merci à votre journal pour l?intérêt qu?il porte au sport en général.