Objectif Une fois recyclées, les eaux serviront à l'irrigation d'une superficie de 1 500 hectares. Lancés à la fin de l'année 2003, les travaux, pour la réalisation de la station d'épuration de la ville de Chlef, ont atteint un taux d'avancement de 30%, a indiqué le secrétaire général de la wilaya. Ce projet a pour objectif, selon les services de l'hydraulique, à préserver l'environnement contre le rejet des eaux usées et polluées qui, une fois recyclées, seront destinées à l'irrigation d'une superficie de 1 500 ha. Ce projet, dont le coût avoisine les deux milliards de dinars, a été confié à une entreprise chinoise Cetic spécialisée dans la construction et le montage des stations d'épuration. Ce nouveau plan d'aménagement fait partie d'un programme global visant à mettre en place un réseau de collecte, d'évacuation et de traitement des eaux usées urbaines de la ville de Chlef, dont le taux d'avancement des travaux a atteint 90%. D'autres stations de traitement des eaux usées de moindre envergure sont également projetées au profit des communes de Ténès, Boukadir, Chettia et Oued Fodda. A ce titre, les services de l'hydraulique viennent de lancer un projet d' aménagement du tracé de l'oued Tzighaout, empruntant le flanc ouest de la ville de Chlef. Cette opération consiste en la réalisation d'une galerie souterraine pour l'écoulement des eaux usées, en vue d'épargner aux citoyens résidant dans la partie centre ouest de la ville, les odeurs dégagées par leur déversement et protéger la nappe phréatique contre les infiltrations d'eaux usées. Le cours d'eau de Oued Allala, qui a inondé en novembre 2001 le centre ville de Ténès, fera l'objet d'un projet de renforcement de ses digues, au moyen d'un concours financier de l'ordre de trois milliards de dinars. Dans cette même perspective, la ville de Chlef vient de bénéficier de la réalisation d'un centre d'enfouissement technique destiné à recevoir les déchets ménagers des communes environnantes.