Le projet de réalisation de la station d'épuration de la ville de Chlef d'une capacité de traitement de 25 000 m3/jour a atteint un taux de réalisation de 98%, a indiqué la direction de l'hydraulique de la wilaya. Cette station sera mise en service vers la fin du mois de mars prochain, après les essais de fiabilité, a précisé la même source. Lancé à la fin à la fin de l'année 2003 grâce à une enveloppe de deux milliards de DA, ce projet, qui relève du programme sectoriel, a été confié à l'entreprise chinoise Cetic, spécialisée dans la construction et le montage de stations d'épuration.Il s'agit, selon le directeur de l'hydraulique, du premier investissement de cette envergure dans le domaine de la protection de l'environnement. Les eaux traitées par cette station seront utilisées à des fins agricoles pour l'irrigation d'une superficie de 1 500 ha située aux abords de l'oued Chellif, le plus long cours d'eau du pays, qui sera le premier à bénéficier des nombreux avantages induits par la mise en service de cette station. La faune de ce cours d'eau, totalement décimée suite aux rejets des eaux usées hautement nocives, pourrait être reconstituée, note-t-on. La réalisation de la station d'épuration de Chlef, qui s'inscrit dans un projet global de création de tout un réseau de collecte d'évacuation des eaux usées urbaines, a été précédée par la construction d'un collecteur principal des eaux usées de la ville, devant être raccordé à la future station. L'ouvrage, qui a été confié à trois entreprises, a vu la mobilisation d'une enveloppe de 320 millions de DA. Par ailleurs, et dans le cadre de la mise en œuvre du programme de protection de l'environnement arrêté pour la wilaya de Chlef, des stations de traitement des eaux usées, de moindre envergure, sont projetées au profit des communes de Ténès, Boukadir, Chettia et Oued Fodda. R. R.