Programme L'éducation à l'environnement sera désormais généralisée et effective durant le cursus scolaire à partir de la rentrée scolaire prochaine. Le coup d'envoi officiel a été lancé hier par Boubekeur Benbouzid, ministre de l'Education nationale, et Chérif Rahmani ministre de l'Aménagement du territoire et de l?Environnement à l'institut technologique de l'éducation de Ben Aknoun (ITE). «L?éducation à l'environnement et au développement durable est une étape essentielle pour l'apprentissage de la solidarité et de la responsabilité. Il s'agit d'une action qui permet à l'enfant d'avoir un comportement dans la vie et d'en faire un acteur actif», a aussi déclaré M. Rahmani alors que M. Benbouzid a rappelé, pour sa part, que «ce projet a commencé depuis le 2 avril 2000 dans des écoles pilotes par la création de clubs verts».Les deux ministres ont expliqué à l'occasion, qu'il ne s'agissait pas d'une matière spécialisée, «c'est une matière transversale pluridisciplinaire enseignée quasiment dans toutes les matières pour qu'elle surgisse dans toutes les disciplines. Et ce n'est pas une question d'eau ou de forêt, mais plutôt une question de risque de tremblement de terre, d'inondation, de désertification?» a ajouté M. Rahmani Pour ce faire, une mallette du club vert scolaire, un livret de l'adhérent du club, un guide pour l'éducateur, un autre pour l'animateur du club et une charte environnementale contribueraient massivement, selon les responsables des secteurs de l'éducation et de l'environnement, à rendre l'opération plus facile. Elle concernerait plusieurs milliers d'établissements scolaires et 7 200 éducateurs et inspecteurs à travers les 48 wilayas du pays. «Nous avons créé, depuis 2001, 27 clubs verts dans différents établissements scolaires. Cela a suscité un grand engouement de la part des élèves à travers leurs dessins et les photos exposés sur le terrain », a précisé le directeur de l'éducation de la wilaya de Tipaza. Selon une étude préliminaire et des questionnaires aux enseignants demandant leur avis sur ce nouveau procédé, la coordinatrice du projet, Mme Remki, a conclu : «S?il faut relever l'existence de thèmes environnementaux dans les manuels scolaires actuels peu sont relatifs à des problèmes environnementaux et peu aussi sont de forme pédagogique active.»