Résumé de la 8e partie On reçoit un message de la ville voisine d?Ingolstadt où un jeune ouvrier serrurier, hospitalisé pour blessures, a été agressé par un homme qui pourrait correspondre à Tetzner. Il lui aurait échappé de justesse. L?agent, chargé par le chef de police de Leipzig de surveiller le téléphone des voisins chez qui la femme de Tetzner reçoit ses appels,en intercepte un émanant de Strasbourg. Il demande alors de qui il s?agit. «Je m?appelle Straneli, dit le correspondant, je voudrais parler à madame Tetzner. ? Madame Tetzner est absente, dit l?agent, elle ne reviendra qu?à 18 heures. Vous pouvez alors l?appeler. ? D?accord, dit l?homme, je l?appellerai à 18 heures précises.» Et il raccroche. L?agent prend aussitôt contact avec le bureau de poste de Strasbourg pour connaître l?origine de l?appel. Celui-ci vient du bureau même de la poste de Strasbourg. Il informe aussitôt son chef, Kriegern, de l?échange. «On tient Tetzner !», dit le policier. Il décide aussitôt de se rendre, par avion à Strasbourg et de prendre l?homme en flagrant délit. Il va dans le bureau de poste et attend l?homme. A dix-huit heures précises, un homme arrive et entre dans la cabine. C?est alors que le policier ouvre la porte de la cabine : «Straneli ?», demande-t-il. L?homme le regarde, surpris. Et avant qu?il ne réponde, le policier lui dit : «Ce n?est pas votre nom, bien sûr !» L?homme répond en tremblant : «Non ! ? Alors, qui êtes-vous ? demande Kriegern. ? Je suis? je suis? murmure l?homme, devenu très pâle, je suis Erich Tetzner !» Le policier, qui ne s?attendait pas à des aveux aussi rapides, sourit : «Erich Tetzner, l?homme qui est mort dans un accident de la circulation et dont on a retrouvé le cadavre calciné ? ? Oui, dit Tetzner. ? Si c?est vous, cela signifie que vous n?êtes pas mort ? ? Oui, dit encore Tetzner? ? Alors, qui est le cadavre calciné qu?on a retrouvé dans votre voiture ? ? C?est celui d?un homme que j?y ai mis? ? Vous l?avez mis dans la voiture et vous y avez mis le feu pour faire croire que vous avez péri dans l?accident? Ce qui permettait à votre épouse de toucher les primes de l?assurance vie que vous avez souscrites.» L?homme baisse la tête. Mais ses aveux sont suffisants pour le faire arrêter. Il l?escorte lui-même jusqu?à Leipzig, où il va l?interroger plus longuement. (à suivre...)