Résumé de la 27e partie n L'appartement de la «veuve» de Tetzner est mis sous surveillance. On fouille aussi le lieu de l'accident, à la recherche d'indices. On ne retrouve rien de cela. en revanche, on rapporte une information importante : le morceau de cerveau qui a tant intrigué le professeur a été retrouvé par un gendarme à l'extérieur du véhicule, du côté du siège opposé à celui du conducteur. Quand le professeur apprend ce détail, il s'emporte : — voilà un détail important que l'enquête a eu tort de ne pas signaler ! — c'est, en effet, une erreur ! — je pensais que le morceau était dans la voiture ! — Cela confirme votre hypothèse que la personne calcinée a été tuée à l'extérieur et que le cadavre a été traîné dans la voiture ! — C'est aussi ce qui explique que le morceau de cerveau n'ait pas brûlé. Et on l'a placé naturellement dans le cercueil ! — Les policiers ne pouvaient soupçonner l'importance de ce détail, dit le policier, confus que ses hommes soient ainsi pris en défaut. — C'est pourquoi, dit le savant, il est toujours important d'associer aux enquêtes des médecins légistes ! Cependant, le chef de la police continue à faire surveiller l'appartement de Tetzner où sa femme vit encore. Des policiers la suivent discrètement. On espère que Tetzner se cache quelque part et que son imprudence finira par le perdre. Des rapports sont régulièrement remis au chef de police, mais il n'y a rien d'important à signaler. Madame Tetzner fait ses courses, elle rend aussi visite à des relations, mais rien qui indique qu'elle cherche à revoir son mari. Peut-être aussi qu'elle s'est aperçue qu'elle est filée et qu'elle se montre prudente. — Ne la perdez pas de vue, même si elle se doute de quelque chose, elle finira par faire une erreur qui la perdra ! — vous avez raison ! On met à contribution également les polices des villes voisines, avec pour consigne de glaner toutes les informations concernant Tetzner. A ce niveau de l'enquête, aucun détail ne peut être négligé. — tout, tout est absolument important, n'a cessé de répéter le professeur Kockel. Des gens ont pu voir Tetzner, le meurtre a peut-être eu des témoins qui ne demandent qu'à être interrogés. Très vite, Kriegern reçoit un message de la ville voisine d'Ingolstadt : un jeune ouvrier serrurier, hospitalisé pour blessures, croit avoir été agressé par Tetzner. En tout cas, il a des indices qui montrent qu'il pourrait s'agir effectivement de Tetzner. On demande à faire venir le jeune homme. (à suivre...)