Résumé de la 31e partie n Le chef de police de Leipzig tend un piège à Erich Tetzner, qui essaie, depuis Strasbourg, de joindre sa femme à Leipzig. Kriegern arrête Tetzner et, le jour même, il le ramène à Leipzig. Il est aussitôt conduit dans une cellule et Kriegern l'interroge. — nous savons tout maintenant, alors vous avez intérêt à me raconter votre histoire ! Et ne cherchez surtout pas à vous disculper ! — je dirai tout, dit Tetzner. L'homme, en effet, ne va pas hésiter à faire des confidences. — C'est en septembre 1929 que j'ai conçu le projet d'escroquer une compagnie d'assurances. Il regarde le policier. — ces compagnies ont tellement d'argent ! — je vous dispense de faire ce genre de commentaire ! Tetzner hoche la tête. — la prime d'assurances, c'était pour moi, le seul moyen de m'en sortir ! J'ai pensé à chercher un cadavre, le mettre dans ma voiture et l'incendier. On l'aurait alors pris pour moi et la compagnie aurait été contrainte de payer ! — mais vous avez préféré tuer un homme ! Mais avant d'en venir à ce triste épisode, parlez-moi d'abord de votre situation économique ! — ma situation économique… — oui… Le visage de l'homme se referme. «Je me suis marié en 1927. J'ai toujours essayé de faire fortune. J'ai d'abord acheté un café, pensant réussir dans ce genre de commerce. Mais hélas, l'affaire s'est vite avérée mauvaise et, au bout de quelque temps, j'ai dû la vendre à perte. C'est alors que j'ai décidé de m'installer à Leipzig avec ma femme. Nous n'avons pas tardé à dépenser l'argent du café de sorte que nous nous sommes retrouvés sans rien. J'ai cherché du travail, mais je n'en ai pas trouvé… — Vous avez alors décidé de verser dans le crime !» L'homme ne dit rien. Kriegern continue l'interrogatoire. — Vous avez donc décidé de passer à l'action. Vous avez essayé d'attenter à la vie d'un jeune apprenti serrurier… — Oui, reconnaît Tetzner, mais cela a échoué. — il s'est rendu compte de vos desseins, et il vous a échappé ! — Il a réussi à m'échapper, en fuyant dans un bois. Je n'ai pas cherché à le poursuivre, de toute façon, il est jeune et donc rapide ! — Vous avez donc prémédité de le tuer ? Nouveau silence de Tetzner. — vous refusez de parler ? — oui, dit Tetzner. — vous vouliez donc tuer ce jeune homme ! — je n'avais pas le choix ! (à suivre...)