Résumé de la 7e partie La police continue à faire surveiller l?appartement de Tetzner où sa femme vit encore. On met à contribution également les polices des villes voisines, avec pour consigne de glaner toutes les informations concernant Tetzner. Très vite, Kriegern reçoit un message de la ville voisine d?Ingolstadt : un jeune ouvrier serrurier, hospitalisé pour blessures, croit avoir été agressé par Tetzner. En tout cas, il a des indices qui montrent qu?il pourrait s?agir effectivement de Tetzner. Le jeune homme, Aloïs Ortner, souffre de coups donnés justement par l?homme suspecté de crime et d?escroquerie à l?assurance. «Le 21 novembre, a-t-il raconté à la police, je me rendais à pied à Ingolstadt. Je commençais à être fatigué quand une voiture, une Opel verte, est passée près de moi?» Une Opel verte, c?est justement la marque et la couleur de la voiture de Tetzner. Mais cela ne signifie pas, bien sûr, qu?il s?agit de Tetzner. Mais le reste du récit va mettre la puce à l?oreille des policiers. «L?homme m?a pris, a raconté le jeune Aloïs. Je me suis assis à côté de lui et il a démarré. Nous avons roulé un bon moment avant qu?il ne s?arrête. ?Que se passe-t-il ??, ai-je demandé. ?Des problèmes dans le moteur,? a-t-il répondu. Il m?a regardé curieusement puis il m?a dit : ?Tu veux bien m?aider à remettre la voiture en marche ?? J?ai, bien sûr, accepté. Nous sommes descendus. Il m?a alors demandé, prétextant que je sois plus mince que lui, de me glisser sous la voiture et de serrer les boulons qui auraient lâché. Il m?a donné pour cela une clé. J?ai obéi et je me suis glissé sous la voiture. J?ai vérifié les boulons et j?ai trouvé qu?ils étaient en place. J?ai sorti la tête de dessous la voiture pour le lui dire quand j?ai vu l?homme, armé d?un objet contondant, qui cherchait à m?atteindre. ?Hé, ai-je crié, que se passe-t-il ? Qu?est-ce que j?ai fait ? L?homme, sans me répondre, m?a assené plusieurs coups à l?épaule, mais il cherchait à atteindre la tête. ?Arrêtez ! Arrêtez !? J?ai essayé de l?arrêter, en vain. Il m?aurait certainement assommé ou tué si, dans un mouvement de désespoir, je n?avais réussi à m?extraire de sous la voiture. Il a quand même essayé de m?atteindre. Alors, sans réfléchir, j?ai pris mes jambes à mon cou, cherchant un refuge dans un bois tout proche. J?ai eu peur que l?homme ne me poursuive pour achever son forfait. Mais il ne l?a pas fait ! Je me suis rendu à l?hôpital. Longtemps, je me suis demandé ce que j?avais pu faire à cet homme pour qu?il s?acharne de la sorte contre moi !» Kriegern, à qui on rapporte ce récit, se dit que si le garçon n?avait pas résisté à son agresseur, il se serait retrouvé à la place du cadavre calciné que l?on a découvert dans la voiture brûlée de Tetzner. (à suivre...)