Résumé de la 9e partie Un certain Straneli de Strasbourg tente d?entrer en contact avec la femme de Tetzner. Le chef de la police de Leipzig lui tend un piège et l?arrête. Cet homme, c?est Erich Tetzner que l?on croyait mort dans l?incendie de sa voiture. A Leipzig, le chef de police, von Kriegern, interroge Tetzner. L?homme n?hésite pas à faire des confidences. «C?est en septembre 1929 que j?ai conçu le projet d?escroquer une compagnie d?assurances. C?était, pour moi, le seul moyen de m?en sortir ! J?ai pensé chercher un cadavre, le mettre dans ma voiture et l?incendier. On l?aurait alors pris pour moi et la compagnie aurait été contrainte de payer !» A propos de son mariage, il dit : «Je me suis marié en 1927. J?ai toujours essayé de faire fortune. J?ai d?abord acheté un café, pensant réussir dans ce genre de commerce. Mais hélas, l?affaire s?est vite avérée mauvaise et, au bout d?un certain temps, j?ai dû la vendre à perte. C?est alors que j?ai décidé de m?installer à Leipzig avec ma femme. Nous n?avons pas tardé à dépenser l?argent du café, de sorte que nous nous sommes retrouvés sans rien. ? Vous avez alors décidé de verser dans le crime !» L?homme ne dit rien. Kriegern continue l?interrogatoire : «Vous avez donc décidé de passer à l?action. Vous avez essayé d?attenter à la vie d?un jeune apprenti serrurier? ? Oui, reconnaît Tetzner, mais cela a échoué. Il a réussi à m?échapper, en fuyant dans un bois. Je n?ai pas cherché à le poursuivre. ? Vous aviez donc prémédité de le tuer !» Nouveau silence de Tetzner. L?interrogatoire continue : «Vous avez fait une deuxième tentative? Et celle-ci a été la bonne. Mais dites-moi ce que vous avez prévu avec votre femme. ? Je ne voulais pas qu?elle soit avec moi quand la chose se passerait. Je lui ai dit que si je réussissais dans mon entreprise, j?allais lui envoyer un télégramme où je décrirai de façon précise les vêtements que porterait le cadavre. Ainsi, au cas où on l?interrogerait, elle les décrirait, ce qui permettrait de m?identifier ! ? Une fois encore, vous avez tout prémédité? Qu?avez-vous ensuite prévu, après le meurtre ? ? Je devais me rendre à l?étranger pour être en sécurité. Ma femme, elle, devait faire les démarches nécessaires pour toucher les primes d?assurance. Je l?appellerais de temps à autre pour savoir où en était l?affaire. Une fois l?argent en poche, je lui dirais où je me trouvais pour qu?elle me rejoigne.» Il s?arrête un moment pour ajouter, amer : «Cela aurait marché si je n?avais pas donné ce coup de fil? ? Vous vous trompez, dit le policier, nous sommes arrivés, grâce au travail de la médecine légale, à démontrer que le corps retrouvé dans votre voiture, n?était pas le vôtre !» (à suivre...)