Résumé de la 30e partie n Averti qu'un correspondant de Strasbourg vient d'entrer en contact avec madame Tetzner, le chef de police, Kriegern, se rend sur les lieux et surprend l'homme. Le policier montre sa carte. — je n'ai rien fait ! — je vous demande seulement de me dire qui vous êtes ! L'homme pâlit. — je suis… je suis… Léonardi ! — encore un autre faux nom ! — c'est mon nom ! — allons, soyons sérieux ! L'homme bredouille encore. — vous êtes Tetzner, n'est-ce pas ! L'homme baisse la tête. — reconnaissez-le ! — oui… vous avez raison, je suis Erich Tetzner ! Le policier, qui ne s'attendait pas à des aveux aussi rapides, sourit. — vous en êtes sûr ? — oui… — Erich Tetzner, c'est l'homme qui est mort dans un accident de la circulation et dont on a retrouvé le cadavre calciné ? — Oui, dit Tetzner. — Si c'est vous, cela signifie que vous n'êtes pas mort ? — Oui, dit encore Tetzner… — Alors, qui est le cadavre calciné qu'on a retrouvé dans votre voiture ? — C'est celui d'un homme… — un homme que vous avez tué ? — non, il était déjà mort ! Le policier fronce les sourcils. — arrêtez de mentir ! Cet homme, vous l'avez tué oui ou non ! Tetzner baisse la tête. — vous l'avez tué ! — je voudrais parler en présence d'un avocat ! Mais le policier continue. — Vous l'avez mis dans la voiture et vous y avez mis le feu pour faire croire que vous aviez péri dans l'accident… Ce qui permettait à votre épouse de toucher les primes de l'assurance vie que vous avez souscrite. L'homme baisse la tête. — vous êtes un criminel ! — vous n'avez pas le droit ! Mais ses aveux sont suffisants pour le faire arrêter. Il l'escorte lui-même jusqu'à Leipzig où il va l'interroger plus longuement. (à suivre...)