Reprise Après une fermeture de plus de dix ans, le centre a repris officiellement ses activités samedi. Ce centre «reste le pont entre les cultures, un élément permanent de communication entre des sociétés qui sont différentes, mais qui cherchent à mieux se connaître», a déclaré l'ambassadeur de France, Hubert Colin de Verdière. «C'est un instrument d'échange, de connaissance et, donc d'amitié», a-t-il ajouté, soulignant que plusieurs villes et universités françaises entretenaient des liens étroits de coopération avec Constantine, dotée d'universités prestigieuses et jumelée avec Grenoble (sud-est de la France). Après une visite des différentes installations du centre, le diplomate français s'est félicité de la réouverture qui procure «une grande joie». Pour sa part, Philippe Germain Vigliano, directeur du centre, a affirmé que les activités «reprendront dès demain matin». Déjà, un spectacle musical a été donné, au TRC, par la compagnie française Quatuor. Le spectacle est un amalgame des genres avec de la musique classique et moderne, du jazz, du folklore, de la variété et même de la musique religieuse. Le but recherché par cette «mosaïque» est de «donner au public constantinois un aperçu du patrimoine universel», ont expliqué les musiciens. Quatuor a, à son actif, des interprétations de qualité qui ont été plusieurs fois récompensées par le Molière en 1994, le Molière et Victoire de la Musique en 1998 et le Molière en 2003. Le CCF de Constantine, le quatrième en Algérie, est situé en plein centre de la troisième ville du pays avec près d'un million d'habitants, dont quelque 70 000 étudiants. Il dispose de douze postes d'accès gratuit à Internet et proposera des formations à la bureautique et à la conception assistée par ordinateur. Il offre également des formations pour la préparation aux examens de langue, dont le Diplôme d'études en langue française (DELF) et le diplôme approfondi de langue française (DALF). Ce CCF compte une médiathèque, un centre pour les études en France, mettant à la disposition des étudiants un fonds documentaire et un centre de documentation linguistique s'adressant aux enseignants de français. Après celui d'Alger, deux autres CCF, fermés pendant la décennie noire du terrorisme en Algérie, ont été rouverts en 2002 à Oran et Annaba. Deux nouveaux CCF sont prévus en 2006 à Tlemcen et à Tizi Ouzou.