Résumé de la 20e partie L?étudiant, qui avait parlé à «un étranger», ne reconnut pas DeSalvo sur une photo qu?on lui a montrée. DeSalvo choisissait ses victimes au hasard. Il se promenait dans les quartiers universitaires ou ceux habités majoritairement par des personnes du 3e âge, où immeubles et appartements se ressemblent. Puis, il repérait, sur les sonnettes, les noms féminins et appuyait. Lorsqu'on lui ouvrait, il tentait de trouver une femme seule dans son appartement. Les dames âgées vivaient seules et les jeunes femmes avaient souvent des colocataires : les étudiantes préfèrent partager les frais du loyer. Il se présentait comme un ouvrier envoyé par le propriétaire pour refaire la plomberie ou repeindre les plafonds ou ce qui lui venait à l'esprit lorsqu'il jetait un ?il par la porte entrouverte. Il était charmant et faisait semblant d'être pressé. Les femmes, pourtant, finissaient presque toujours par le laisser entrer, trop heureuses que quelqu'un vienne enfin remettre à neuf leur appartement parfois miteux. DeSalvo s'en prenait à ses victimes lorsqu'elles lui tournaient le dos. Il ressentait cela comme un rejet de leur part, ce qui faisait «exploser sa tête» et le rendait «fou de rage». Il les attrapait alors par surprise, en passant son bras autour de leur cou, et serrait très fort. La carotide bloquée, les femmes perdaient rapidement connaissance. Avec les dames âgées, il se livrait à des attouchements sexuels et les agressait avec un objet. Quant aux jeunes, il les violait puis les étranglait avec leurs bas ou, plus rarement, de ses mains. Il nouait ensuite les bas et parfois d'autres vêtements autour de leur cou, avec un n?ud bouffant bien particulier. Il les laissait souvent nues, dans des postures grotesques et humiliantes, choquantes pour celles et ceux qui découvraient les corps. Puis il fouillait l'appartement, qu'il laissait souvent en désordre. Non pas pour voler quelque objet, ce qu'il ne fit jamais (juste 20 $ chez Anna Slesers), mais pour s'immiscer dans la vie intime de ses victimes, les humilier à nouveau dans leur intimité, se les approprier. Le père de DeSalvo était un homme alcoolique et violent qui battait son épouse ? une femme soumise ? et ses enfants. DeSalvo, comme beaucoup de tueurs en série, a vécu les premières années de sa vie dans la violence et l'absence de tendresse. Son père leur faisait vivre une débauche sexuelle, il voulait les «déniaiser» le plus tôt possible... (à suivre...)