Résumé de la 12e partie Le Dr James Brussels pensait qu?il n?existait qu?un seul et même tueur. Selon lui, l?Etrangleur était un schizophrène paranoïde. La police était découragée et pensait avoir peu de chance de trouver l?Etrangleur. Un seul soulagement notable : il n?y avait plus eu de meurtre de l?Etrangleur depuis un moment. Les enquêteurs continuaient d?interroger des suspects, des agresseurs sexuels pour la plupart, avec l?espoir d?arrêter l?Etrangleur avant qu?il ne recommence. En mars 1964 commença une série d?agressions et de viols dans le Massachusetts, le Connecticut, le New Hampshire et Rhode Island. 25 plaintes furent déposées en moins de huit mois, mais l?agresseur fit, certainement, bien plus de victimes. Il était surnommé «L?homme en vert» car il portait des vêtements de travail de cette couleur et se présentait comme un ouvrier chargé d?effectuer des réparations. Propre et très poli, il s?excusait souvent de ses actes auprès de ses victimes et s?en allait même parfois sans les toucher. Plusieurs fois, il pénétra par effraction dans les appartements ou les maisons. Les victimes étaient souvent des femmes d?âge mûr, parfois attachées avec leurs bas ou leur combinaison. Toutes étaient menacées d?un couteau. Le 2 novembre 1964, presque trois ans après avoir été libéré de prison, Albert DeSalvo fut, de nouveau, arrêté. Cette fois, il fut inculpé d?un crime bien plus sérieux qu?un cambriolage ou un «mesurage». Le 27 octobre de la même année, il était entré dans l?habitation d?une jeune femme, mariée depuis peu, après que son époux eut quitté l?appartement pour aller travailler. Elle faisait la grasse matinée et avait été réveillée par la présence d?un homme dans sa chambre. Il avait sorti un couteau et lui avait dit : «Ne fais aucun bruit ou je te tue.» Il lui avait enfoncé sa culotte dans la bouche et l?avait attachée au lit avec le pyjama de son mari, les jambes écartées. Il l?avait embrassée et caressée, puis lui avait demandé comment sortir de chez elle. «Sois silencieuse pendant 10 minutes.» Finalement, il lui avait présenté ses excuses et était parti. La jeune mariée avait pu voir son visage et permit à la police d?établir un portrait-robot? qui rappela aux policiers de Cambridge le visage du «Mesureur» DeSalvo. Ils l?arrêtèrent et le conduisirent au commissariat, où la jeune femme le reconnut immédiatement. DeSalvo, qui avait été arrêté, fut relâché sous caution le 6 novembre, mais sa photo fut diffusée sur le réseau télétype de la police. Les policiers reçurent alors des appels du Connecticut, du New Hampshire et de Rhode Island concernant «L?homme en vert». La police arrêta de nouveau DeSalvo et ses victimes vinrent l?identifier. Il était mortifié que son épouse le voie avec des menottes, mais celle-ci ne fut pas surprise. Albert DeSalvo était obsédé par le sexe. Aucune femme ne pouvait jamais lui en donner assez. «L?homme en vert» avait ainsi agressé quatre femmes le 6 mai 1964 entre 9h et 14h, dans différentes villes du Connecticut. (à suivre...)