Coopération «Nous souhaitons voir ce centre s?engager dans la recherche pour le développement agricole et la lutte préventive contre le criquet pèlerin.» C?est ce qu?a déclaré, hier, Saïd Barkat, ministre de l?Agriculture et du Développement rural, à l?occasion de la 112e réunion du conseil d?administration du Centre international de hautes études agronomiques méditerranéennes (Ciheam) tenue à Alger. «Pour nous, l?intérêt que nous portons à ce centre réside dans son apport scientifique et technique attendu surtout en matière de traitement des eaux usées pour leur réutilisation et de lutte contre les fléaux naturels», ajoute le ministre. A cet égard, Saïd Barkat n?a pas manqué de souligner les effets ravageurs de ces fléaux sur l?agriculture, notamment ceux causés par l?invasion du criquet pèlerin. Il a appelé à un rapprochement des politiques agricoles pour une meilleure prise en charge des problèmes du monde rural du Bassin méditerranéen. Il a également mis l?accent sur la nécessité d??uvrer conjointement avec cet organisme notamment en matière de gestion des eaux non conventionnelles. La contribution de ce centre à travers les actions réalisées par ces instituts, dans le cadre de la solidarité régionale, a été «très appréciée» par rapport aux préoccupations du monde agricole et rural de l?Algérie. «Les études, qui ont été effectuées ces dernières années par ce centre, ont réellement répondu aux préoccupations de nos producteurs agricoles», affirme M. Barkat. Il faut dire que le rôle du Ciheam est beaucoup plus souhaité, semble-t-il, notamment avec l?ouverture prochaine du marché algérien qui exige la mise en place d?un dispositif adéquat en matière de normalisation et de certification des produits agricoles destinés aussi bien à la consommation nationale qu?à l?exportation. Son apport dans la mise à niveau des laboratoires d?analyses et d?expertise dans le cadre du contrôle sanitaire et phytosanitaire est plus que souhaité, dira le ministre qui se dit persuadé que ce centre contribuera à la redynamisation du partenariat euroméditerranéen dans le cadre du processus de Barcelone. En matière de formation, il est à noter que sur les cinq dernières années universitaires et dans les quatre instituts du Ciheam, 250 stagiaires algériens ont obtenu leur diplôme et plus de 500 stagiaires ont participé aux différents cycles spécialisés de formation continue.