Depuis son lancement, cette agence a été à l?origine de la création de milliers d?emplois faisant le bonheur de centaines de jeunes. Beaucoup d?autres ont, toutefois, vu leurs espoirs s?évaporer et leur attente déçue. Il semble que le blocage se situe au niveau des créneaux choisis par ces derniers. Dans un pays en pleine mutation et en proie au chômage, de jeunes diplômés se retrouvent dans la rue, du jour au lendemain, exerçant, souvent, clandestinement, des métiers qui n?ont aucun rapport avec leur formation. D?autres, moins instruits, se lancent dans des travaux manuels. Le travail est parmi les plus importantes préoccupations de la jeunesse algérienne. Pour tenter de juguler la demande croissante de postes d?emploi, certaines mesures ont été prises et des organismes créés par les pouvoirs publics. C?est le cas de l?Agence nationale de soutien à l?emploi de jeunes (Ansej) qui, depuis plus d?une année, a mis en vigueur une nouvelle procédure dans le cadre de la réforme de son système pour «insuffler une nouvelle dynamique et améliorer le climat de l?investissement des jeunes et élargir le champ de son intervention». Des décisions qui, il faut le reconnaître, ont facilité aux jeunes promoteurs l?accès au crédit et ont encouragé l?émergence des initiatives. D?ailleurs, le nombre des dossiers des entrepreneurs jeunes créateurs d?entreprises a augmenté en un temps record. Cependant, plus d?une année après ces changements, des difficultés subsistent : ce ne sont pas toutes les banques qui coopèrent, ce ne sont pas tous les projets qui sont pris en considération. L?aval des banques est toujours difficile à obtenir. Certains domaines sont accessibles, d?autres non.