Alors que le gouvernement exprime essentiellement son souci de respecter les échéances et ses engagements à l?égard de ses interlocuteurs dans le cadre de l?Organisation mondiale du commerce (OMC), ses partenaires sociaux, quant à eux, ne semblent pas voir ce processus du même ?il et disent ouvertement être culturellement et fonctionnellement mal organisés pour s?adapter aux nouvelles normes imposées par l?OMC. Omar Ramdane : «Il faut en finir avec la politique du fait accompli et les décisions prises d?une manière unilatérale.» Même son de cloche du côté de l?Ugta par la voix de son secrétaire général, Abdelmadjid Sidi Saïd : «Je pense qu?il faut éviter de refaire les mêmes erreurs commises lors des négociations avec l?Union européenne, en évitant la précipitation qui peut lourdement peser sur l?économie nationale.» Mouloud Hédir, conseiller économique au Forum des chefs d?entreprises : «Tous les risques sont là et tous les secteurs de production sont vulnérables. Les Etats qui ont créé l?OMC, ont, eux aussi, créé les mesures d?accompagnement devant permettre à leurs économies nationales respectives de survivre dans l?arène de la mondialisation. On doit créer les mêmes mesures pour nos entreprises afin de leur permettre d?établir des stratégies de développement sur les 20 ou 50 années à venir.»