Si la candidature de l?Algérie est acceptée, son entrée dans l?Organisation mondiale du commerce devra se faire dans le second semestre de l?année en cours. Qu?allons-nous y gagner et que risquons-nous de perdre ? Et surtout sommes-nous prêts à affronter cette nouvelle situation avec tout ce qu?elle implique comme répercussions inévitables ? La neuvième manche des négociations, qualifiée de décisive, pour l?adhésion de l?Algérie à l?Organisation mondiale du commerce (OMC), est prévue dans les semaines à venir. Et si la délégation algérienne parvient à convaincre les 147 pays membres de cette institution, l?entrée aura lieu au second semestre de l?année en cours. Pour arriver à ce stade, l?Algérie s?est vu dans l?obligation de répondre à près de 3 500 questions écrites depuis 1998. Cependant, pour faire aboutir ce processus qui a traîné en longueur, notre pays devra, encore une fois, fournir des réponses aux dernières questions émanant de certains pays membres de l?Organisation. Il s?agit de l?Union européenne et des Etats-Unis, qui ont formulé des interrogations portant essentiellement sur la quatrième offre de service déposée lors du huitième round des discussions bilatérales. Assurément, les experts américains semblent perplexes quant à l?efficacité de notre système national relatif à la conformité. Tout compte fait, cette accession, une fois finalisée, engagera l?avenir économique et social de plus d?une génération. Il reste à savoir si cette adhésion à l?OMC est synonyme de prospérité et de réussite ou de ruine totale de notre structure économique.