Nouveauté «Pour la première fois, les élèves d?Ouled Chbel, Tessala El-Merdja et Baba Ali composent dans leur propre lycée.» C?est ce qu?a déclaré, hier, l?inspectrice de l?Académie d?Alger, à l?issue de sa visite d?inspection au lycée de Birtouta, en ce premier jour de l?examen du baccalauréat 2005. La visite a commencé par l?inspection dans la salle 12, où des élèves de la section Lettres et sciences humaines, devaient plancher sur l?épreuve de lettres arabes. L?inspectrice de l?académie a tenu à assister à l?ouverture du pli par un candidat. L?inspection s?est poursuivie dans une autre classe (salle 1), par l?ouverture du pli de l?épreuve d?arabe pour les candidats de la section Sciences de la nature, puis c?était au tour de la section Gestion et économie. A cette visite, s?est joint le wali délégué, qui a relevé qu?«un retard de 30 ans a été rattrapé en matière de construction scolaire». Et de poursuivre : «Le programme est entre vos mains, nous, nous exécutons. Pour ce qui est des sinistrés des catastrophes de 2001 et 2003, nous avons réceptionné 8 000 personnes.» La deuxième étape de cette visite s?est effectuée au lycée Mohamed-Khodja, à Douéra, où 546 candidats dont un non-voyant, composaient dans la salle 22. Plus de 72 % des candidats sont des filles. A ce propos, l?inspectrice a souligné que «les filles s?accrochent plus que les garçons aux études. C?est leur seule arme face à l?adversité. Nous enregistrons une perdition scolaire énorme du côté des garçons. Mais la tendance dans le primaire penche vers les garçons, il y a une majorité de garçons inscrits». Interrogée sur l?initiative de l?académie de mettre à la disposition des candidats des questionnaires portant sur les conditions d?examen, l?inspectrice a affirmé : «Dans chaque salle, deux élèves répondront à ces questionnaires, Les élèves ont joué le jeu, l?initiative est bien accueillie par les enseignants et nous n?avons rencontré aucune opposition de la part des chefs de centres d?examen. Des cellules ont été mises en place pour étudier ces dossiers, afin de pallier les insuffisances lors de la prochaine session du bac.»