Rencontres Les journées culturelles de Sétif constituent un pont rapprochant la capitale des Hauts-Plateaux et la région Rhône-Alpes. La ville de Sétif abrite les journées culturelles lyonnaises. Dédiée à l?art contemporain, avec cependant une touche traditionnelle que confèrent des artistes de Sétif, la manifestation, qui s?étalera jusqu?à jeudi, s?intitule «Noir sur blanc» (Hibroun ala ouaraq) en référence aux thèmes culturels qui unissent les associations Gertrude II, dirigée, à Lyon, par Guillemette Grobon, metteur en scène, et Chrysalide, présidée par la dramaturge algérienne Hajar Bali. Le président de l?APC de Sétif, M. Belhaouki, s?est félicité du choix de la ville de Sétif pour abriter une telle manifestation destinée, selon lui, à «consolider les liens étroits qui unissent désormais la capitale des Hauts-Plateaux, terre de civilisation et de culture, à la région Rhône-Alpes». Au programme : danse représentant des tableaux artistiques aux couleurs sétifiennes, et concert de rap donné par des groupes sétifiens et de jeunes Lyonnais ; sont également prévues des lectures de textes tirées du recueil Le Proscrit de l?écrivain Omar Mokhtar Châalal. La place de l?Indépendance, au centre de laquelle s?élève la célèbre fontaine de Aïn El-Fouara, est, par ailleurs, le théâtre d?une exposition de peintures exécutées sur place par des peintres de Sétif et de Lyon. Ces journées culturelles sont également consacrées à des représentations théâtrales et à la formation de jeunes Sétifiens aux techniques modernes de la danse hip-hop par le groupe lyonnais les Pockemons, champion du monde de la discipline en 2004. La soirée de clôture, qui promet d?être haute en couleur, est prévue jeudi à la maison de la culture ; elle associera les Pockemons et les Slameurs français à de jeunes rappeurs sétifiens, auxquels se joindront ou se mêleront des expressions corporelles contemporaines et ancestrales.