Outil Officiellement installé en octobre 2002, l?Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie, est chargé de définir une politique nationale de prévention contre ce fléau et de suivre son application. L?office en question, placé sous la tutelle du Chef du gouvernement, est appelé à présenter des rapports au gouvernement sur les résultats obtenus. Il doit, en outre, «collecter et centraliser les informations pouvant faciliter la recherche, la prévention et la répression du trafic de drogue», dira son directeur adjoint M. Kacemi, rencontré lors du séminaire international de lutte contre le trafic de drogue. Pour l?accomplissement de sa mission, l?office dispose d?un comité d?évaluation et de suivi composé des ministères des Affaires étrangères, de l?Intérieur, de la Défense nationale et de la Justice ainsi que d?autres départements, pour ne citer que ceux-là. La Direction générale de la sûreté nationale et la Gendarmerie nationale sont, bien sûr, partie prenante, au même titre que la Direction générale de douanes. L?office est composé de trois directions, à savoir la direction d?études, d?analyses et d?évaluation, la direction de la prévention et de la communication et la direction de la coopération internationale. Cette dernière est chargée de participer à la consolidation et à l?amélioration des mécanismes internationaux de prévention et de lutte contre la drogue, mais aussi de participer ou d?organiser des rencontres internationales relatives aux questions de la drogue. L?Onlcdt n?est, par ailleurs, pas la première structure créée pour lutter contre la drogue et la toxicomanie. Par le passé, deux commissions ont été créées par les pouvoirs publics l?une en 1971 et l?autre en 1992. Cependant l?action de ces deux structures n?a pas abouti à asseoir une véritable politique nationale soutenue par des moyens adéquats et se traduisant par des actions concrètes et méthodiques sur le terrain. Ce constat a conduit les pouvoirs publics à créer l?Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie. «Une décision démontrant la volonté politique du gouvernement de mettre en ?uvre tous les moyens permettant de juguler le fléau de la drogue, voire de le réduire à néant», précisera notre interlocuteur.