La Banque japonaise pour la coopération internationale (JBIC) et le Forum japonais de l?eau (JWF) en étroite collaboration avec le ministre des Ressources en eau ont organisé, hier, à la salle des conférences, au siège du ministère un séminaire concernant les perspectives d?avenir des ressources en eau en Algérie. Après avoir souhaité la bienvenue aux différents représentants japonais, Karim Rahiel, secrétaire général du ministère des Ressources en eau, a brièvement relaté et mis en relief les carences en eau de l?Algérie. «L?Algérie est un très vaste pays, mais les ressources en eau sont rares», a-t-il dit. Ensuite, tour à tour, les experts japonais ont, chacun dans son domaine, exposé sommairement les domaines dans lesquels ils allaient intervenir. Ainsi quatre points essentiels pour quatre projets ont été retenus : l?évaluation du secteur d?eau et des relevants politiques ; la formulation des contenus provisoires d?un plan pour le développement sectoriel ; l?identification des projets programmés des candidatures pour la coopération prévue entre les autorités algériennes et la JBIC ; l?accès à l?eau potable et l?approvisionnement à prix raisonnable dans les zones urbaines. Pour ce qui est des projets, ils concerneront les trois bassins, c?est-à-dire l?Algérois, l?Oranie et le Constantinois en plus de celui du Chelif Zahrez. En Algérie, les ressources en eau sont gérées en fonction de la précipitation annuelle, des eaux souterraines, des barrages et des installations de la purification de l?eau de mer (eau non conventionnelle). Comme ces ressources en eaux usables sont limitées, il faut donc promouvoir des technologies et des méthodes diverses dans le futur. Notons enfin que ce séminaire a pris fin sur une note très optimiste puisque, en plus de l?étude déjà établie, la JBIC financera un projet de dessalement de l?eau de mer dans un site qui sera déterminé ultérieurement.