Histoire La lutte est l?un des plus anciens sports, connu, avec le saut d?obstacles (athlétisme) pour avoir été compétitifs sans interruption. La lutte a été introduite dans les jeux Olympiques antiques, en 708 avant Jésus-Christ. L'histoire enregistrée des jeux a commencé en 776 av. J.-C. Cette discipline précède les jeux Olympiques antiques. Des dessins de lutteurs datant de 3000 av. J.-C. ont été trouvés dans des cavernes, dans la civilisation Suméro-Akkadian. Des fresques semblables de la civilisation égyptienne ancienne existent, datant d'environ 2400 av. J.-C. Il y a plusieurs styles de lutte reconnus mondialement, mais il y a quatre formes principales de lutte concurrentielle amateur pratiquées à l?échelle internationale aujourd'hui. Il s?agit de la lutte gréco-romaine qui limite les prises au haut du corps sans toucher aux jambes ; la lutte libre, où les prises sont relativement illimitées si elles ne sont pas dangereuses, et peuvent être appliquées à n'importe quelle partie du corps ; le beach wrestling, qui est un nouveau style de lutte pratiqué sur la plage ; la lutte féminine est limitée uniquement à la pratique du style libre. La lutte était au programme des premiers jeux Olympiques modernes, en 1896. 1900 était la seule année où la lutte n'a pas figuré aux JO. Le style libre et la lutte gréco-romaine ont été uniformément contestés aux jeux Olympiques depuis 1920. Avant cela (excepté en 1908), seul un style (gréco-romain) a été habituellement pratiqué. Aujourd'hui, le pays dominant dans la lutte est la Russie. Cependant, d'autres pays produisent aussi des lutteurs de très haut niveau, à l?image des Etats-Unis, de l'Iran, de la Turquie et de la Mongolie. Aux JO de 2000 à Sydney le programme de lutte a subi un changement. Depuis les jeux de 1972, la lutte comptait 10 catégories dans ses deux styles (libre et gréco-romaine), mais à Sydney 2000, le programme de la compétition a subi un changement, puisque les deux plus légères catégories, nommées auparavant poids ultralégers, ont été éliminées pour ne laisser que huit catégories. En Algérie, contrairement aux autres sports de combat qui ont beaucoup progressé, la lutte a perdu de sa verve. Créée en 1968, la Fédération algérienne de lutte a connu, depuis, huit présidents. Selon la famille de la lutte, Omar Bouzid a marqué de son empreinte cette discipline lorsqu?il était à la tête de l?instance fédérale. Depuis sa première participation à l?échelle internationale, en Yougoslavie en 1969, l?Algérie a vu naître plusieurs champions, à l?image de Boudjemaâ, Achiou, Moualek, Hechaïchi, Admane, Khelafi, Bouguerra, Boudina et autres. Nos lutteurs, qui se faisaient respecter sur le plan continental et arabe, sont, aujourd?hui, relégués au second niveau, d?où la médiocrité des résultats enregistrés ces dernières années. Cette année, l?instance fédérale vient de voir un nouveau président à sa tête en la personne de Maâmar Hammamid. Il s?agit du premier président lutteur qui connaît bien les rouages et les exigences de la discipline ; il compte apporter un plus et, pourquoi pas, hisser la lutte algérienne au summum de la hiérarchie africaine, arabe et méditerranéenne.