Stratégie Le recyclage des enrobés permet une économie importante en matériaux et contribue à la préservation de l'environnement. L'accroissement du trafic sur le réseau routier national, de plus en plus agressif pour la chaussée, rend necessaire la recherche de moyens performants pour sa maintenance car l'usure et la déformation de la couche de roulement présentent des risques certains pour l'usager et causent des dommages importants aux véhicules. La solution a toujours été la pose de tapis successifs de béton bitumineux sur la chaussée rendant souvent le niveau de la route plus élevé que celui des trottoirs. Les divers inconvénients de cette solution qui nécessite un apport considérable en bitume et agrégats tels que le soulèvement des trottoirs et glissières de sécurité et diminution des gabarits sous les ponts, etc. ont poussé le ministère des Travaux publics à opter pour la technique du fraisage-recyclage. «Cette technique apporte des économies importantes car elle permet la réutilisation des agrégats et bitumes dont l'insuffisance, actuellement, cause des retards et parfois des arrêts dans les chantiers», a affirmé Amar Ghoul, ministre des Travaux publics, dans son allocution d'ouverture d'une journée d'étude sur le recyclage des enrobés bitumineux organisée, hier, à l'hôtel Mouflon d'Or. Dans ce cadre, un programme de formation est prévu au profit d?ingénieurs.