Résumé de la 4e partie Le 1er mars 1932, la nurse met le bébé Lindbergh dans son lit. Vers 20h, quand elle retourne voir si il dort, elle trouve son berceau vide? Calme-toi, dit Lindbergh à sa femme. Mais lui-même est très pâle. Si le petit n?est pas dans sa chambre et s?il n?est ni avec lui, ni avec sa mère, ni avec la bonne, il a, sans doute, disparu? Disparu pour ne pas dire enlevé? Il monte à l?étage, suivi d?Anna et de la nurse qui tremble de tout son corps. Le berceau du petit est désespérément vide et la fenêtre est grande ouverte. Charles s?en approche. Il y a, appuyée contre le mur, une grande échelle. Sur le sol de la chambre, il y a des traces de pas boueuses. Il n?y a pas de doute possible : on est entré dans la chambre et on a enlevé le petit ! ? Mon Dieu ! gémit Anna La bonne sanglote. ? Je l?ai mis dans son lit à 19h, dit-elle, je l?ai bien bordé? Je suis retourné dans la chambre vers 20 h? ? Vous n?avez rien remarqué ? ? Non, sauf que la fenêtre est restée entrebâillée? J?ai essayé de la fermer. En vain? Charles se rappelle alors le bruit qu?il a entendu du salon. Il croyait que c?était un bruit de branche cassée : c?est sans doute à ce moment-là que le ou les ravisseurs est ou sont entré(s) dans la chambre du petit à l?aide de l?échelle... Il remarque, posée sur le radiateur, une enveloppe. Il la prend. Il hésite à l?ouvrir, mais Anna qui vient de l?apercevoir, lui dit : «C?est certainement un message des ravisseurs, ouvre-la !» Il l?ouvre, en tremblant. C?est, en effet, une lettre, annonçant le kidnapping et les conditions des ravisseurs. Charles la lit : il lui est demandé de préparer la somme de 50 000 dollars, dont 25 000 en coupures de 20 ; 15 000 en coupures de 10 et 10 000 en coupures de 5. Le moyen de remettre l?argent n?est pas indiqué, mais les ravisseurs annoncent qu?ils en informeront l?aviateur en temps voulu. Ils disent que le bébé va bien mais ils menacent de lui faire du mal si la police est informée. ? Qu?allons-nous faire ? demande Anna en pleurant ? Je vais tout de suite appeler la police, dit Charles ? La police ! Tu n?as pas lu la lettre? ? Je sais, dit Lindbergh, mais nous n?avons pas le choix, si nous voulons retrouver le petit? vivant ! La dernière partie de la phrase arrache d?autres larmes à la malheureuse mère. ? Mon pauvre petit. Charles la prend dans ses bras et la serre contre lui. ? Nous ne devons pas perdre la tête? Quelques instants après, la police est sur les lieux. (à suivre...)