Lacune Si les responsables évoquent un service de choix au profit des estivants, ils n?omettent, toutefois, pas de signaler le lancinant problème d?eau potable et?d?eaux usées. Pôle d'attraction des estivants depuis plus de trois décennies, le complexe balnéaire Les Andalouses situé à 25 km d'Oran , accueille, chaque été, des milliers d'estivants en provenance de différentes régions du pays en quête de fraîcheur. Implanté sur la plage du même nom, ce complexe s'est attelé, ces dernières années, à améliorer ses structures d'accueil et de loisirs en vue d'assurer à ses pensionnaires temporaires ou ceux optant pour des séjours prolongés un cadre convivial et des «plus agréables», soulignent les responsables. Dans cette optique, des actions ciblant les 50 villas et les 125 bungalows ont été initiées par ces derniers qui mettent en exergue la nécessité de hisser le complexe «au rang qui lui sied, d'autant, soutiennent-ils, que la concurrence est rude dans ce domaine depuis l'implantation sur le même site de plusieurs infrastructures touristiques privées». Le programme d'animation artistique et culturelle a été également étoffé en vue de fidéliser les clients du complexe et le public de passage dans cette portion du littoral oranais. Par ailleurs, le problème de déversement des eaux usées de la localité d'Aïn Turck, aux abords immédiats des Andalouses, qui constituait l'un des points noirs du complexe, vient d'être définitivement réglé à la faveur de l'entrée en service, récemment, de la station d'épuration de ces eaux. En souffrance depuis une vingtaine d'années, la concrétisation de cet ouvrage a été rendue possible grâce au budget consenti par les responsables du complexe. Ainsi Les Andalouses a été doté d'une source non négligeable pour l'irrigation de son «périmètre vert» créé dernièrement pour «égayer le séjour de ses pensionnaires» constitués, à plus de 80%, de familles émigrées, indiquent les responsables de cet établissement qui continuent, toutefois, de faire face au problème lancinant de la disponibilité, en quantités suffisantes, d?eau potable. Le déficit est estimé à 1 300 mètres cubes par jour que n'arrivent pas à combler les 4 puits du complexe, signale son responsable. Cependant, cet «aléa» ne semble pas altérer outre mesure la réputation de cet établissement qui continue d'avoir «la cote» auprès de ses clients adeptes de «gaâda» à l'oranaise, de «jet-ski» ou de randonnées pédestres. Outre ces services, la direction du complexe propose des soirées artistiques mettant en valeur la culture du terroir sous ses différentes facettes.