Au 31 décembre 2003, la FAF comptait 139 439 licenciés, soit 15 043 de plus par rapport à l?année 2001 (avec une progression annuelle moyenne de 7 500 licenciés), ce qui représente le double de la moyenne enregistrée durant les 20 dernières années. En 1984, le nombre de licenciés tournait autour de 70 000 joueurs et en 1996 à près de 114 000. Mais simplement, le rapport de 1 footballeur pour 110 habitants de 1984 est tombé à 1 pour 241 habitants. Si cette balance met l?Algérie au-dessus des pays africains ou arabes, elle est bien loin d?autres pays européens, comme la France ou l?Espagne, voire les pays scandinaves ou les Etats-Unis, ces derniers étant loin d?être une nation de football. La France, par exemple, compte plus de 2 millions de licenciés pour une population de 60 millions d?habitants, soit le double du rapport algérien. Le nombre de clubs est de 1 525, soit un peu moins que le nombre de communes qui est de 1 541. Quand on sait également que certaines communes, notamment dans les grandes villes, possèdent plusieurs clubs, on peut déduire que le nombre d?APC n?ayant pas de clubs est beaucoup plus important, alors qu?au dernier découpage administratif de 1985, on pensait que le nombre d?associations allait augmenter. Par ailleurs, le nombre de stades homologués est de 1 085, ce qui veut dire que près de 500 communes ne possèdent pas d?activité footballistique.