Destin Après deux semaines bien chargées, les fiches de v?ux dûment remplies vont vers l?Institut national d?informatique (INI). Un logiciel devra décider de l?avenir de dizaines de milliers de jeunes. Une fois les données nécessaires rassemblées, le logiciel peut commencer son travail. Il devra placer chaque étudiant dans la case qui sied le plus à sa moyenne, tout en prenant en compte, le nombre de places disponibles dans chaque institut. Le travail prend trois semaines en moyenne selon le représentant de l?INI durant les journées portes ouvertes à l?Usthb. La nouveauté pour cette année, c?est la possibilité de remplir la fiche de v?ux via Internet (www.ini.dz ou le www.affectation.ini.dz.). Toutefois, il existe une certaine catégorie de gens qui ne se fient pas à ce procédé de peur que leur demande ne passe pas. D?autres habitent dans des régions ou la connexion n?est pas encore une réalité. Pour cela, l?ancienne méthode est restée active, selon notre interlocuteur qui précise : «Avec celle-ci, toutes les fiches sont saisies sur micro-ordinateur ce qui prend en moyenne trois semaines et mobilise un grand nombre de personnes.» Le fait d?appliquer les deux méthodes comporte aussi un autre hic. Le même étudiant peut utiliser les deux procédés et remplir différemment la fiche de v?ux. Dans ce cas, seul le logiciel tranchera la moyenne et le nombre de places disponibles. Par ailleurs, il arrive que des étudiants soient placés dans des spécialités aux antipodes de leur souhait et de ce que leur permettent leurs notes. Dans ce cas, il reste à l?étudiant d?introduire un recours pour que son cas soit étudié. Des impondérables, qui ne sont pas du ressort de l?INI puisque cela arrive partout dans le monde, affirme notre interlocuteur. Selon lui, le passage par Internet permet de diminuer ce genre de désagréments puisque le site web donne seulement les spécialités autorisées. Ainsi, au cas où le choix serait incompatible avec la moyenne de l?étudiant, il sera averti afin qu?il opte pour une autre spécialité.