Découverte des cadavres de deux jeunes égarés dans le désert à Béchar : Les cadavres de deux jeunes qui se sont égarés dans la zone de Oued Zraïb, sur le plateau désertique de Oued Namous au nord de Béchar, ont été découverts par les brigades de chercheurs de la Gendarmerie nationale. Ces brigades ont dû sillonner pendant plus de 10 heures un rayon de 300 km de désert à la recherche de ces deux victimes. Parties à la recherche de leurs troupeaux de chameaux en transhumance dans la même région, les deux victimes, âgées de 27 et 34 ans, se sont égarées le 22 juin dernier dans le désert de Oued Namous, où après épuisement de leurs réserves en eau, sont mortes déshydratées. L?annonce de leur disparition à la Gendarmerie nationale a été suivie, immédiatement, par le déclenchement des recherches qui ont abouti, avec l?aide des parents des victimes et de nomades, à la découverte des cadavres. Guatemala-violence : Quelque douze décès directement liés à la violence sont enregistrés en moyenne chaque jour au Guatemala, selon un rapport publié par la Mission des Nations unies chargée de vérifier l?application des accords de paix (Minugua) dans ce pays. «Depuis l?année 2000, le nombre de morts violentes a augmenté régulièrement et s?élève actuellement, à 12 décès en moyenne par jour», a expliqué le responsable de la Minugua, l?Allemand Tom Koenigs. «Du 1er janvier au 31 mai de cette année, 1 779 morts violentes ont été enregistrées, contre 1 688 en 2002 pour la même période, 1 576 en 2001 et 1383 en 2000», a-t-il précisé. Selon la Minugua, la mauvaise organisation et le manque de moyens alloués à la Police nationale civile (PNC), une institution créée dans le cadre des accords de paix signés en 1997, sont à l?origine de cette augmentation. «Dans l?intérêt de tous, il est indispensable d?accroître les moyens de la PNC, d?autant plus que les agressions et les menaces contre les militants politiques, les journalistes et les représentants ces derniers mois», a ajouté M. Koenigs. La Minugua réclame des mesures immédiates, d?autant que le pays va connaître un climat de tension sociale avec les élections générales - présidentielle et législatives- prévues en novembre prochain. La mission de l?ONU a également dénoncé une réduction de l?ordre de 60 % en 2003 du budget accordé à la PNC par le gouvernement du président Alfonso Portillo (droite-populiste). Sur les 167,5 millions de dollars de budget, 80% de cette somme étaient prévus pour le paiement des salaires, 18 % pour les frais de fonctionnement et seulement 2% pour les investissements.