Interrogations Ce rapport, bien qu?il ne remette pas en question la thèse officielle, accrédite, dans un certain sens, l?idée selon laquelle ces attentats seraient une manipulation de la part des «faucons» de la Maison-Blanche. Dans un rapport de 900 pages rendu public le 25 juillet dernier, la commission d?enquête du Congrès sur les attentats du 11 septembre 2001 a relancé les interrogations sur les véritables commanditaires de ces actions terroristes qui ont bouleversé le monde en parlant notamment du rôle joué par l?Arabie Saoudite dans «chaque étape de la préparation des attentats» et des énormes échecs du FBI et de la CIA qui avaient plus d?une occasion de mettre la main sur les kamikazes avant qu?ils ne passent à l?acte. Ce rapport a ainsi mentionné «l?assistance fournie par des diplomates saoudiens en poste à Washington pour faciliter l?entrée et le séjour aux USA de plusieurs kamikazes du 11 septembre» et détaillé «le soutien financier apporté par des agents gouvernementaux saoudiens à ces mêmes terroristes». S?agissant des ratés des services de renseignements, la commission d?enquête a fustigé notamment la CIA pour ne pas avoir transmis aux autres services des informations cruciales sur la rencontre d?Al-Qaîda, en Malaisie, à laquelle avaient pris part les pilotes de l?air Khaled El-Mihdar et Nawaf El-Hazmi. Pour sa part, le FBI est désigné du doigt pour ne pas avoir enquêté plus «agressivement» sur les deux hommes une fois arrivés à San Diego. Ce rapport, bien qu?il ne remette pas en question la thèse officielle développée au lendemain du 11 septembre, accrédite, dans un certain sens, l?idée selon laquelle ces attentats seraient une manipulation de la part des «faucons» de la Maison-Blanche. Connaissant les liens plus qu?étroits qu?entretiennent les Etats-Unis avec l?Arabie Saoudite, d?aucuns se demandent, en effet, comment des diplomates saoudiens peuvent aider des terroristes à commettre des attentats sur le sol américain sans que le FBI et la CIA en soient informés. Pour ceux qui contestent la version officielle, les Etats-Unis ont planifié les attentats et confié leur exécution à des personnes que l?Arabie Saoudite a pris soin de financer. Mais une fois acculé, Washington a «dénoncé» les agissements de Riyad par le biais du rapport du Congrès sans toutefois aller jusqu?à la sanctionner, «ce qui prouve qu?un accord a été conclu au préalable entre les deux pays», argumentent-ils, tout en notant que les ratés du FBI et de la CIA sont trop énormes pour qu?ils soient assimilés à des «oublis» involontaires.