Attaques à main armée, agressions, attentats avortés, et menaces contre la classe d'origine arabe bien intégrée dans l'Administration américaine, c'est le rapport accablant du département de la Justice américain fait état d'un phénomène qui prend des proportions bien inquiétantes. La Maison-Blanche prend très au sérieux le développement de ce phénomène. L'analyse des cas officiellement recensés, et ceux qui ne le sont pas incite selon des spécialistes la prise de décisions immédiates. En ces temps qui courent, les Etats unis n'ont pas besoin de vivre des conflits civilisationnels sur son propre territoire. En effet, le rapport en question indique que la communauté arabe et musulmane fait depuis les attentats du 11 septembre 2001, l'objet de pressions et d'actes de vandalisme qui risquent de provoquer des effets dangereux pour la société. Ainsi, dans son communiqué rendu public, le ministère américain de la Justice a dénombré plus de 350 crimes commis contre des américains d'origine arabe ou de confession musulmane. Ce chiffre qui semble être loin de celui donné par les associations et les organisations des droits de l'Homme qui évoquent des milliers de cas, recense des actes allant de la menace de mort jusqu'au meurtre à arme à feu et des attentats à la bombe. Les associations expliquent que le chiffre officiel est loin de refléter la réalité, tout simplement parce que beaucoup de victimes arabes préfèrent ne pas dénoncer les actes de barbarie pour éviter la mise en quarantaine ou les représailles. Le ministère de la Justice américain a expliqué que 80 affaires sont transmises à la justice. Alors que le procès de pas moins de 70 affaires sont déjà en cours. Le plus célèbre mais pas très médiatisé est celui du groupe d'extrémistes juifs qui est à l'origine d'une tentative d'attentat contre une mosquée de Washington et le bureau du membre du congrès d'origines arabe, M.Daryle Aissa. Ce groupe a pris pour habitude de s'attaquer particulièrement à la crème des citoyens américains d'origine arabe notamment celle qui est en train d'émerger dans l'Administration et la classe politique aux USA. le président de l'institut arabe M.James Zoghbi n'a pas échappé à la règle. Ce dernier avait expliqué que la justice américaine compte prendre des mesures pour mettre fin à ce dangereux phénomène qui risque de faire éclater la société américaine. Il a affirmé dans ce sens que «la justice américaine s'est dit prête à intervenir au cas où tel ou tel enquêteur refuserait de prendre en charge des cas de ce genre».