Les recherches se poursuivaient, ce matin, pour essayer de trouver deux personnes encore portées disparues dans l'accident d'un ATR-72 tunisien, hier, samedi, au large de la Sicile, qui a fait 13 morts et 23 survivants selon un bilan définitif donné par le commandant du port de Palerme. Un navire de la Marine italienne et une vedette des gardes-côtes ont continué à patrouiller toute la nuit de samedi à dimanche dans la zone de l'amerrissage située à 17 milles (30 km) de Palerme, en Sicile. D'autres navires devaient se joindre aux recherches cet après-midi. La presse italienne fait sa une des photos spectaculaires et parfois insoutenables des restes de «l'avion des vacances» qui s'est abîmé en mer au premier jour du plus important exode estival traditionnel d'août des Italiens vers les plages de la péninsule ou d'Afrique du Nord. Les témoignages des survivants et des parents des victimes racontent alternativement des histoires de sauvetage miracle ou de tragédies individuelles. Deux enfants figurent parmi les victimes. L'avion transportait 34 touristes italiens à destination de l'île de Djerba, en Tunisie. L'équipage tunisien était composé de quatre personnes. Le commandant a survécu, mais le chef de cabine est parmi les morts et une hôtesse de l'air figurerait parmi les disparus. Jusqu?à ce matin, les chercheurs n?avaient toujours pas trouvé la boîte noire de l?appareil qui a amerri après une panne de ses deux moteurs, qui s'est brisé en trois en touchant l'eau. Le nez et la queue de l'appareil ont coulé dans une zone où la profondeur dépasse les 1 000 m pour atteindre parfois 1 200 m.