Tlemcen l La conservation des forêts de Tlemcen a procédé, samedi soir, au lâcher de 160 faisans communs au niveau de la réserve de chasse de Moutas, (commune de Aïn Ghoraba), en présence de représentants de l'association écologique Aspewit. Cette opération, visant le repeuplement des massifs forestiers en gibier, s'est déroulée dans la localité de Timsadart, où le premier tiers de ces oiseaux, d'origine asiatique, âgés de 11 à 12 semaines, a été sorti de sa volière d'acclimatation pour être dirigé vers la forêt domaniale de Hafir, culminant à 1 070 mètres d'altitude et connue pour ses maquis de chênes verts parsemés de pins d'Alep. Selon les cadres et techniciens de la conservation des forêts, la volière de pré-lâcher, où les faisandeaux passent une à deux semaines, permet une adaptation graduelle au nouveau biotope où ils sont libérés. Les faisans, relevant de la famille des phasianidés, portent à leur cou des ponchos pour distinguer les femelles des mâles et sont considérés, selon les spécialistes, comme des éclaireurs, puisqu'un autre lâcher de 340 faisans est prévu pour aujourd?hui, lundi. Cette espèce sédentaire de l'ordre des galliformes, a été introduite, rappelle-t-on, depuis une vingtaine d'années en Algérie, grâce à une reproduction naturelle pour devenir un patrimoine national. Elle a permis également la protection de la perdrix. Les faisans concernés par ce lâcher, le dernier de cette année au niveau national, après ceux de l'Est et du Centre, proviennent du centre cynégétique de Zarifet (Tlemcen) où ils se sont reproduits. A rappeler que la première génération de faisans, qui a été introduite à Tlemcen en 1987, a donné de bons résultats, selon la même source. Ces lâchers ont repris en 2004 avec une expérience de 700 oiseaux introduits dans la région.