Résumé de la 5e partie n La police fait croire que le petit Farid, qui a échappé à la tuerie, a succombé à ses blessures, pour ne pas inquiéter les assassins. En attendant que le petit Farid aille mieux, la police interroge Zohra. ? Qui d?autre que vous a les clés de la maison ? ? Personne, à part ma mère? ? Peut-être que des parents? ? Il n?y a qu?un double des clés et c?est ma mère qui l'avait. Et puis, nous ne recevons pas de parents? ils n?habitent pas Oran mais les villes environnantes. ? Alors, des amis, des connaissances ? ? Nous n?en avons pas ! Je suis veuve, inspecteur, je ne peux pas recevoir des gens chez moi sans faire jaser ! ? Je veux bien vous croire, mais on peut penser que la personne ou les personnes qui ont fait le coup sont des familiers? votre mère leur a ouvert la porte sans se méfier ! ? Qu?est-ce qui vous permet de dire cela ? ? Ils sont entrés sans effraction ! C?est vrai, la serrure de la porte n?a pas été forcée et, le forfait accompli, les meurtriers sont repartis en la fermant derrière eux. ? Quels sont vos rapports avec les voisins ? demande encore l?inspecteur à Zohra. ? Ils sont bons, dit-elle. En fait, je ne me mêle pas des affaires des autres et personne ne se mêle des miennes ! ? Personne n?entre chez vous ? ? Non? à moins qu?une voisine ne vienne demander quelque chose. Mais pas de grandes familiarités ! ? Et les jeunes du bâtiment, de la cité ? ? Ils sont corrects? ? Votre mère avait peut-être des relations avec des gens ? ? Non, elle sortait peu? Mais l?inspecteur tient toujours à l?idée que les assassins sont des familiers, autrement ils ne seraient pas entrés aussi facilement dans l?appartement? L?espoir reste le petit Farid, qui est toujours au service de réanimation de l?hôpital. Dès le lendemain, l?inspecteur va le voir. ? Comment va-t-il ? demande-t-il aux médecins. ? Beaucoup mieux mais il est toujours sous le choc. ? Pauvre petit, dit l?inspecteur, je me demande comment il a pu survivre à un choc aussi terrible ! Il va le voir dans sa chambre, où par mesure de sécurité, il a fait placer un garde. Le petit est dans son lit, le cou bandé. ? ça va ? demande l?inspecteur. L?enfant ne répond pas, mais se contente de regarder le policier de ses grands yeux hagards, dans lesquels se lit une profonde douleur. ? Repose-toi, dit l?inspecteur. Il lui caresse le front puis s?en va. Plus que jamais, il est résolu à retrouver les monstres de la cité El-Amal.(à suivre...)