Résumé de la 3e partie n En rentrant chez elle, Zohra trouve sa mère et ses enfants assassinés. Ce n?est qu?un moment après qu?elle se rend compte qu?un des enfants ne figure pas parmi les victimes. Avec courageuse, elle retourne à la salle de bains pour voir lequel des petits n?est pas là. C?est le tout dernier, Farid. ? Farid n?est pas là ! crie-t-elle. ? Calmez-vous, madame, dit l?inspecteur, vous avez au moins la certitude qu?il n?est pas mort ! ? Mais s?il n?a pas été tué, il a été enlevé ! On veut donc me rançonner ! L?inspecteur se dit que c?est une hypothèse plausible, autrement, les meurtriers n?auraient pas emporté l?enfant avec eux. Sauf si, au moment du carnage, il n?était pas à la maison. ? Sa grand-mère l?aurait envoyé faire une course ! ? Non, dit Zohra, Farid ne sort pas seul. ? Il serait sorti de lui-même, pour aller jouer avec un camarade. Nous allons interroger les enfants du quartier, peut-être même allons-nous le trouver dans la cour ! Il sait bien que l?espoir de retrouver l?enfant est mince, mais il sait aussi que c?est un espoir auquel il faut s?accrocher. Le petit Farid épargné, la pauvre femme n?aurait pas tout perdu ! C?est alors qu?un des policiers qui relève les indices fait tomber son stylo. Il se baisse pour le ramasser et pousse un petit cri. L?inspecteur se retourne. ? Qu?y a-t-il ? ? L?enfant, dit le policier, d?une voix émue, l?enfant que vous cherchez? est là ! Sous la table ! On se précipite. Le petit Farid est, en effet là, caché sous une table ; il est étendu sur le sol, les genoux ramenés vers le ventre comme pour se dissimuler. Lui aussi a la gorge trachée et il baigne dans une mare de sang. Mais l?inspecteur pousse un cri. ? Il est vivant ! En effet, Farid a les yeux ouverts et regarde, apeuré, les gens qui sont là. Zohra approche, tremblante. ? Mon pauvre petit ! Il se contente de regarder sa mère, les yeux grands ouverts. ? Parle-moi, insiste Zohra L?inspecteur réagit. ? Vite, il faut le conduire à l?hôpital, on peut le sauver ! Quelques minutes après, une ambulance arrive dans le quartier, sirènes hurlantes. ? On conduit les corps à la morgue ! disent les gens Mais c?est une seule personne qu?on évacue, l?un des jeunes enfants. ? Une des victimes a survécu ! ? Nous saurons au moins qui a commis le carnage. ? Les assassins ne s?en sortiront pas ! Ils auront le châtiment qu?ils méritent ! ? Il n?y a qu?un châtiment pour ce genre de monstres : la mort ! L?inspecteur, qui supervise l?opération d?évacuation du petit Farid, a entendu ces réflexions. Si les assassins ou l?un d?eux se trouve avec les curieux, il va certainement prendre peur et peut-être tenter d?éliminer le petit Farid. Il doit donc faire croire que le petit, à son tour, a succombé? (à suivre...)