C'est hier que s'est clôturée la quatrième édition du Salon des arts plastiques à Cherchell après un mois d'exposition des ?uvres d'une dizaine d'artistes peintres cherchellois amateurs et professionnels, pour la plupart, «d?écoles picturales différentes : impressionnisme, miniature et surréalisme», précisera Abderrahmane Bekhti, doyen du surréalisme en Algérie (35 ans de parcours artistique). La série de tableaux exposés est un mixage de talents de professionnels et d'amateurs. «Les grands maîtres exposent avec les amateurs. C'est ce qui fait la particularité de ce quatrième Salon des arts plastiques», ajoutera-t-il. Faisons le tour de l'exposition pour nos lecteurs : Là, Youcef Debagh avec ses peintures reflétant le figuratif et la miniature. A côté, Cherif Slimane Mohamed se branche sur l'impressionnisme et le réalisme. Smaïl Chenaâ se cherche, pour sa part, entre l'abstraction et l'impressionnisme. En calligraphie un peu plus loin, nous trouvons les tableaux de Miloud Dahmani, plus miniaturiste que peintre (aquarelle). L'autodidacte Amar Benaïza se lance, par ailleurs, entre le figuratif, l'abstrait et la gouache. Et voilà Abderrahmane Bekhti, l'autodidacte artiste peintre, poète de la femme à travers ses tableaux, le vrai surréalisme ! Un quart de siècle dans le domaine et il ne s'en lasse pas. Bekhti a côtoyé les grands en Algérie et à l'étranger, Khadda, Issiakhem, Baya et bien d'autres. «Je traite les sujets ésotériques, la langue du rêve et du défoulement du subconscient», dira-t-il.