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Le certificat sanitaire insuffisant
Friperie : un mal nécessaire ?
Publié dans Info Soir le 04 - 09 - 2005

Précaution n Les analyses physico-chimiques effectuées par le Centre de contrôle de qualité sur quelques vêtements de friperie ont permis de conclure, sans conteste, à l?absence de microbes. Mais les analyses assurent seulement que le seuil de tolérance de l?organisme n?a pas été dépassé.
Incontestablement, le port de la friperie est devenu une réalité. La prolifération de magasins qui en proposent, confirme cette nouvelle tendance. L?érosion incessante du pouvoir d?achat de l?Algérien n?explique pas, à elle seule, cette ruée vers les vêtements usagés. Le consommateur est, en effet, également attiré par «la qualité» de ce type de vêtements et la diversité du choix proposé. «Pour ce qui est de l?hygiène, nous les lavons de toute manière avant de les porter», avance une femme d?un certain âge accompagnée de ses deux enfants dans un magasin proposant ces vêtements. «Ils sont plutôt jolis?», lance-t-elle en souriant. Ce qui s?avère, en revanche, primordial pour les pouvoirs publics, c?est d?intensifier les contrôles sanitaires à tous les niveaux, notamment dans les hangars où la marchandise est stockée une fois qu?elle quitte le port. L?humidité et la température prévalant dans ces endroits favorisent la prolifération de microbes. De plus, pour optimiser ces contrôles et éviter tout risque éventuel de contagion ou de contamination, il découle de l?enquête que les analyses effectuées par le Centre de contrôle de la qualité du ministère du Commerce constituent réellement une référence crédible et conforme aux normes d?hygiène et de sécurité sanitaire du consommateur quant à ces vêtements usagés.
Dans le cadre de la signature des accords internationaux pour son adhésion à l?Organisation mondiale du commerce (OMC), l?Algérie ne peut interdire l?importation de la friperie.
C?est ce qu?a déclaré, récemment, le ministre des PME et de l?Artisanat, M. Benbada, pour expliquer l?irréversibilité de la décision des pouvoirs publics d?autoriser cette activité commerciale.
Quant à son volet sanitaire, si des indices probants sont révélés en matière de protection et de promotion de la santé publique et signalés par les services concernés, attestant de la non-conformité de ces produits à la commercialisation, le commerce de la friperie sera automatiquement interdit.
La saisie de dix containers de friperie, le mois dernier, par les services de la douane algérienne, a jeté un pavé dans la mare. Cette marchandise, qui avait dépassé les délais d?entreposage, est devenue, selon les douaniers, réellement dangereuse pour la santé du citoyen.
Ce n?est pas là un cas isolé. Selon des témoignages recueillis auprès de quelques détaillants, les conditions de stockage de la marchandise, une fois sortie du port, ne se fait pas correctement. Autrement dit, les hangars du propriétaire où la marchandise sera stockée à son arrivée ne répondent pas aux normes d?hygiène et de salubrité. En outre, selon des témoignages, lors de l?opération de tri et d?emballage des vêtements dans des sacs de 25 kg pour leur vente aux grossistes, une odeur de moisi indique, parfois, la présence d?humidité dans le lieu.
Les conditions de vie à la prolifération des microbes deviennent alors propices. L?humidité et la température sont les deux facteurs déclencheurs de ce phénomène, affirment les responsables du Centre de contrôle de qualité et d?emballage (CACQE).
Le rôle de ce centre paraît justement primordial et sa sollicitation par les directions de contrôle de wilaya du ministère du Commerce s?avère plus que nécessaire avant que la marchandise n?atterrisse chez le consommateur.
En effectuant des analyses physico-chimiques sur des vêtements de friperie qui lui ont été présentés, ce centre a pu déjà, à travers son bulletin d?analyse, affirmer que la marchandise répond bien aux normes fixées par l?arrêté ministériel du 16 avril 1997, dans son article 5 relatif aux spécifications techniques.
C?est-à-dire les paramètres physico-chimiques qui doivent être retrouvés à la fin de l?analyse et qui permettent de donner ou non «le feu vert» à la commercialisation.
Donc, malgré le certificat sanitaire d?origine, attestant le traitement de désinfection et de fumigation, accompagnant la marchandise, le risque de l?émergence de maladies n?est pas à écarter.
Limite et danger l Notre enquête ne peut se prononcer sur les situations où la friperie transite par d?autres ports algériens ou par les frontières terrestres. Celle qui passe à travers les mailles du filet, c?est-à-dire l?introduction frauduleuse de la friperie par les réseaux de contrebande à travers les frontières terrestres, est, selon les responsables concernés, la plus dangereuse pour la santé du consommateur. Elle échappe à tout contrôle sanitaire. Selon eux, la friperie qui transite par voie maritime serait beaucoup plus sûre que celle transitant par voies terrestres.


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