Résumé de la 4e partie n Le 22 décembre 1950, Ian Hamilton et ses amis se rendent à Londres pour enlever la pierre du couronnement, symbole de l?indépendance écossaise? Ian est dans l?abbaye de Westminster et attend la fermeture. Un coup sonore retentit : c?est l?horloge de Big Ben qui sonne. Six coups, six heures : c?est l?heure de la fermeture de l?abbaye. Ian a bien sûr envie de quitter son inconfortable abri, mais il doit attendre encore un peu. On ne sait jamais : il pourrait rencontrer un gardien ou un visiteur égaré qui cherche son chemin, dans le dédale des couloirs? Quinze minutes de plus donc, sous le chariot, la poitrine écrasée sur les dalles glacées, puis il finit par glisser, à quatre pattes, à l?extérieur. «Ouf !» dit-il. Il se lève, tout courbaturé. Les lumières ont, bien sûr, été éteintes et il fait sombre dans la pièce où il se trouve, mais il saurait retrouver son chemin. Il marche à pas de loup, rasant les murs. La salle où se trouve la pierre du couronnement n?est pas très loin de là, mais il faudra y parvenir sans se faire repérer. Un bruit de pas, suivi d?un cliquetis de clés, le fait tressauter. «Le veilleur !», s?exclame-t-il. Pourtant, d?après les informations qu?il a obtenues en novembre, quand il est venu visiter l?abbaye, ce n?est pas à cette heure que le veilleur fait sa ronde. Il se plaque contre le mur, dans l?espoir que le veilleur passe sans l?apercevoir. C?est alors que la lumière vive d?une torche électrique l?aveugle? et il se retrouve en face d?un géant barbu qui écarquille les yeux. «Hé, mais que faites-vous là ?» Il est si surpris qu?il ne parvient pas à parler. «Je vous demande ce que vous faites là, répète l?homme, en tournant les yeux. ? Je? je me suis perdu, bredouille Ian. ? Un touriste ? demande le veilleur avec méfiance. ? Oui, dit Ian, saisissant la perche. Je lisais des inscriptions latines et je ne me suis pas rendu compte que l?abbaye fermait ! ? Pourquoi n?avez-vous pas appelé ? dit le gardien, dont le ton devient plus amical. ? Je? J?avais peur qu?on me fasse des problèmes ! ? Des problèmes ? Quel genre de problèmes ?» Comme Ian ne répond pas, le veilleur se gratte la tête. Ne serait-il pas devant un vagabond ou même un cambrioleur, qui s?est caché volontairement dans l?abbaye, dans l?intention de faire un mauvais coup ? «Dites-moi? ? S?il vous plaît, dit le jeune homme, reconduisez-moi à la sortie.» Le veilleur se gratte encore la tête. Ce n?est pas à la veille de Noël qu?il va causer des problèmes à quelqu?un? «Bon, lui dit-il, vous pouvez partir mais ne revenez plus ici ! ? C?est d?accord», dit le jeune homme, soulagé. (à suivre...)