Chiffres n Les résultats de l?enquête indiquent que l?âge au mariage est relativement plus élevé en milieu urbain qu?en zone rurale. Des disparités sont cependant observées selon le milieu de résidence. En Algérie, ils sont 54% à être célibataires et avoir moins de 50 ans, 44% d?entre eux sont des hommes. Par ailleurs, les proportions des célibataires connaissent une baisse différenciée selon le sexe à partir de 20 ans. En effet, chez les hommes, le célibat reste dominant même chez des personnes âgées entre 20 et 24 ans où les célibataires sont estimés à 98%. Ce chiffre régresse auprès du groupe 25-29 ans, puis diminue pour atteindre un peu plus de la moitié des jeunes de la tranche 30-34 ans. A partir de 35 ans, la proportion de célibataires chute significativement. Chez les femmes, la proportion des célibataires connaît une légère baisse auprès du groupe d?âge 20-24 ans. Cette baisse s?accentue davantage pour atteindre 57% pour les femmes entre 25 et 29 ans et puis 34% auprès des 30 à 34 ans pour chuter à partir de 35 ans. Par ailleurs, au niveau national, l?âge moyen au premier mariage atteint 33 ans chez les hommes et 29 pour les femmes. Des disparités sont cependant observées selon le milieu de résidence. Les résultats de l?enquête indiquent que l?âge au mariage est relativement plus élevé en milieu urbain qu?en zone rurale. Le niveau d?instruction demeure un facteur déterminant dans le recul de l?âge au mariage. Il apparaît clairement que les femmes analphabètes se marient en moyenne cinq années plus tôt que celles qui ont achevé le secondaire. Cet écart est estimé à près de quatre années chez les hommes. Par ailleurs, une femme sur trois a déclaré avoir un lien de parenté quelconque avec son conjoint : 22% sont mariées à des cousins germains et 11,3% à des conjoints présentant un autre lien de parenté. Le mariage consanguin est relativement plus fréquent dans le milieu rural. Les chiffres indiquent que la proportion des femmes non célibataires qui ont un lien de parenté avec leur époux représente 39% parmi les analphabètes alors qu?elle ne représente que 12,8% parmi les femmes de niveau secondaire et plus. Les données font ressortir également que la polygamie reste un phénomène marginal dans la société algérienne. En effet, la part relative des femmes mariées à un conjoint polygame ne représente que 3% de l?ensemble des femmes mariées âgées de 15 à 49 ans.